" JE L'AVAIS ! JE L'AVAIS DAMN IT ! "

Je lâche ma manette en soupirant. Je suis dans une équipe d'incompétants, c'est tout simple. Ils m'entendent tous rager, conversation de geeks entrain de geeker. Je les entends rire comme des phoques, j'aurais bien été Weasley, je les aurais décapités à l'aide de ma baguette et celle-ci aurait pu finir dans des endroits pas très plaisants. Vous voyez de quoi je parle, hein ? Bien, bons enfants. Je reprends ma manette, prêt à me venger comme il se doit. Non, je n'accepte pas la défaite ? Sérieux, je ressemble à un perdant ? Non, merci. Jamais je ne perds et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer. Surtout pas à cause des loosers derrière leurs écrans.

" Les gars, je vous jure que si on perd, je vous tue. ''

Je soupire, me concentrant amplement sur cette foutue game. Plus personne ne parle, on est tous concentrés. Jusqu'à ce qu'un de nous meurt, cette personne se remet à parler, autrement, c'est silence total durant quelques minutes. Je ne suis jamais vraiment concentré, sauf quand je geek. Là, je me concentre. On va dire qu'en cours, je l'étais aussi mais beaucoup moins. Les cours, ce n'est pas aussi amusant que de jouer, vous comprenez ? C'est loin d'être comparable, mais comme je suis un petit thug, je compare. Je lève les bras, signe de victoire. On a gagné. Merci nerd que je suis. Merci geek le plus performant.

" JE L'AI DECAPITEY ! OH MON DIEU MARIE JOSEPH, ENFIN. "

Les parties s'enchaînent, je ne vois pas le temps passé, comme d'habitude. Je n'y peux rien, mes activités ont toutes mon attention. C'est drôle comment le temps passe aussi vite quand je joue. Jamais je n'ai vu cela. En même temps, je vois peu de choses vu que je suis toujours dans cette même pièce qu'est ma chambre ou mon antre, ma famille s'amuse à appeler ça une antre et je dois avouer que cela est vrai. C'est une antre de geek. J'ai mes livres, mes disques, mes figurines, mes magazines, mes posters, en bref, tout ces trucs que les geeks ont dans leur chambre. Apparemment, de mon côté, j'abuse. Je ne trouve pas, j'ai ce sens de la décoration que personne d'autre n'a, c'est simplement ça.

Je me tourne vivement en entendant la porte de ma chambre (ou mon antre) s'ouvrir. Je hausse les sourcils, qui ose s'aventurer dans mon monde ? Mes parents toquent, habituellement. Politesse, mon dieu que je t'aime. Je dis à mes potes que je reviens, avant de poser mon casque et ma manette. Je tourne ma chaise, enfin, elle se tourne seule mais ce n'est pas le souci, en direction de la fameuse porte et voit ma soeur. Je souris, content de la voir. Ouais, elle a beau avoir interompu ma journée de geek, je suis quand même content de la voir. Leo. En fait, maintenant, je ne suis même plus supris qu'on ait ouvert la porte directement vu que c'est elle. Je la connais, même pas elle prendrait la peine de toquer vu que ça ne sert à rien quand on peut immédiatement rentrer. Je coupe rapidement la conversation vocale que j'ai avec les autres gameurs et redonne toute mon attention à Leo, ma chère soeur adorée.

" Holà chica ! Qu'est-ce que tu fais là ? "  Je pourrais aussi être rappeur vu les rimes que je fais, non ? Je suis multi-style. " Tu sais que tu viens d'interrompre le grand Ron alors qu'il était en pleine game ? Quelle honte ! " Je me lève de ma chaise, ce qui me fout une bonne grosse claque. Mes jambes se sont endormies. Malheur. Je grimace avant de sourire, ça m'apprendra à jouer pendant des heures et ne pas me lever entre-temps. " Comment va la sista ? "

 Leo & Ron

Allongée sur mon lit, Gustave vautré à côté de moi et prenant le plus de place possible, je révise. Oui, j’ai pourtant arrêté l’école depuis bien des années maintenant et pourtant, je me retrouve avec des fiches cartonnées, à essayer de prononcer l’imprononçable à savoir : des noms français. Oh man, il ne pouvait pas être anglais ? C’aurait été bien plus facile pour retenir les prénoms, les noms des villes et autre. Heureusement que Charles est mignon sinon je ne sais pas si j’aurais eu le courage d’apprendre tout ça. Je me redresse, m’assieds en tailleur et, tout en me regardant dans le miroir de ma coiffeuse, tente de répéter en français les machins :

« Jeurôôme… Jeuérômeuh… Oh putain merde ! » Je m’excite soudainement en agitant mes fiches dans tous les sens.

Gustave lève son museau, me regarde avec perplexité avant de… Bondir pour récupérer les fiches dans sa gueule. Ah bah j’étais clairement pas prête. Il est maintenant par terre, tenant mes précieux dans sa bouche baveuse et remue du derrière pour que je joue avec lui. Putain putain putain.

« Gustave, rend-moi ça de suite ! Donne Gustave ! » Je fais en me jetant sur lui.

Il part. Court hors de la chambre, probablement hilare en lui-même. PUTAIN MERDE. Me voilà donc à pourchasser mon débile de chien dans notre appartement. Ce blaireau est tellement gros qu’il renverse chaises et autres objets sur son passage. Wally va nous tuer. … Qu’est-ce que je raconte, il s’en branle complètement. La course-poursuite dure quelque minutes avant que ce gros lourdaud ne s’affale sur le carrelage de la cuisine, épuisé d’avoir ainsi couru comme Speedy Gonzales. Débile. Je récupère mes fiches cartonnées… Complètement fichues, baveuses et à moitié mangées.

« Putaaaain Gustave, t’exagère. J’en avais besoin, moi ! Tu me vois, envoyer un sms à Châââââârles pour lui dire que mon débile de chien a mangé mes fiches avec les informations sur sa vie, hein ? Et tu comprends rien de ce que je te dis, t’es vraiment pas une lumière ! » Je continue de râler tout en jetant ce qui reste de mes fiches.

Bon eh bien… Puisque je n’ai plus rien à faire, cela signifie que je peux sortir jouer dehors ? Ouiiiiiii ! J’attrape Gus par le collier pour qu’il se lève et ne reste pas affalé sur le sol tout le temps et l’entraine avec moi en dehors de l’appartement. Il est l’heure de rendre une petite visite à la mira ; enfin, à la partie qui sera à la maison parce que certains ont un boulot. A l’arrière, Gus regarde par la fenêtre avec excitation, je crois qu’il sait où nous allons. Il commence même à aboyer lorsque nous nous retrouvons à l’entrée de la rue où mes parents ainsi que mes frères habitent. Il trépigne et à peine lui ai-je ouvert la portière que ce boulet s’élance telle une bombe vers la porte d’entrée et… Se la mange. Blaireau. Je passe une main sur mon visage, entre sans même frapper.

« M’maaaan ? J’appelle tandis que je longe le couloir qui mène à la cuisine.
-Oh, ma cacahuète ! Fait-elle, contente de me voir.
-Ca vaaaa ? Qui est à la maison ? Bobby ? Ron ? Je demande en embrassant sa joue.
-Juste Ron, dans sa chambre. »

Je la remercie et monte les escaliers quatre à quatre. La politesse voudrait que je frappe avant d’entrer. Mais moi, je me ris de la politesse, je rentre comme dans un moulin et interromps mon adorable petit frère dans une partie de je ne sais pas quel jeu.

« Holà chica ! Qu'est-ce que tu fais là ?
-Holà le singe. Dis-je avant de m’affaler sur son lit, oklm. Oh rien de spécial, je m’ennuyais alors je me suis dit « pourquoi n’irais-je pas embêter mon petit frère préféré aka toi ? »
-Tu sais que tu viens d'interrompre le grand Ron alors qu'il était en pleine game ? Quelle honte !
-Pfffrrtttt. Le grand Ron. Oh veuillez m’excuser, Ô grand maitre du jeu ! Sais-tu au moins l’heure qu’il est ? Dehors, il y a un soleil radieux ! »

Pour la peine, je me lève pour aller ouvrir ses rideaux et faire rentrer la lumière du jour dans l’antre du geek. Quel bordel. C’est bien mon petit frère et celui de Wally. Tellement nous. En vrai, s’il accepte un jour de venir vivre avec nous, ça va être le bordel noir de chez noir. Je le regarde qui se lève, il a dû passer une bonne partie de sa journée sur sa chaise de bureau. J’vous jure, ces jeunes.

« Comment va la sista ?
-Muy muy bien et toi ? T’as dormi cette nuit ? Je crois qu’il était temps que j’arrive ! Dis à tes potes que tu dois t’en aller sauver le monde réel, je te kidnappe, okay ? »

Je me dirige vers la porte de la chambre.

« J’veux que tu sois en bas dans 5 minutes avec une tête à peu près présentable. Sinon, t’auras pas le droit à une énorme glace et on sait tous les deux que tu meurs d’envie d’une glace dégoulinante de chocolat ou de caramel. Tu sais, celles qu’on ne trouve que dans notre glacier préféré. Hop hop hop ! »

Et parce que je connais mon frère à la perfection, je sais que parler de bouffe le motivera toujours.

- Holà le singe.

Elle s'affale sur mon lit, tranquille. Je ne suis même pas surprise, c'est Leo, après tout.

- Oh rien de spécial, je m’ennuyais alors je me suis dit « pourquoi n’irais-je pas embêter mon petit frère préféré aka toi ?

Pas surpris du tout, je vous assure. C'est normal, je suis habitué. Je l'ai dans ma vie depuis vingts ans, on s'y fait à force.

- T'as des idées de génie. Sauf que ton petit frère préféré aka moi, avait prévu de rester dans son trou.

- Pfffrrtttt. Le grand Ron. Oh veuillez m’excuser, Ô grand maitre du jeu ! Sais-tu au moins l’heure qu’il est ? Dehors, il y a un soleil radieux !

- Non, j'en ai aucune idée, sincèrement. Tu diras bonjour au soleil de ma part.

Je dis ça avec un énorme sourire aux lèvres. Je ne vais pas sortir, ce n'est pas dans mes plans. Mes plans, c'est de rester bien sagement dans ma chambre à jouer avec mes potes, pour ne pas changer. Sérieux, j'ai pas envie d'afronter la lumière du jour, ça craint. Je préfère rester ici, c'est bien mieux pour moi. J'ai pas envie de sortir. J'ai jamais envie de sortir. Je veux rester ici à jouer, à regarder des films, à manger, à lire comme un gros bouffon, mais pas sortir. Ce serait un miracle que je sorte. Limite ma mère serait surprise.

- Muy muy bien et toi ? T’as dormi cette nuit ? Je crois qu’il était temps que j’arrive ! Dis à tes potes que tu dois t’en aller sauver le monde réel, je te kidnappe, okay ?

- J'vais bien! J'ai dormi, ouais. Genre quelques heures, puis j'ai bossé sur mon jeu. Tu veux pas me kidnapper un autre jour, par contre ? J'ai une tonne de boulot à faire, j'te dis pas.

Je ne sais pas mentir. Mes excuses, c'est de la merde et c'est le cas de le dire. En même temps, mentir à Leo, c'est impossible pour moi. Je soupire en grimançant. Elle a osé ouvrir les rideaux. Ouais, y'a du soleil, même trop pour moi. J'ai l'habitude de l'obscurité et là, j'ai droit au soleil. Merci, vraiment. Je ne la ferais pas changer d'avis, de toute façon. Je la connais comme si je l'avais faite. C'est bizarre de dire ça de sa soeur, certes, mais c'est vrai ! Ma soeur se dirige vers la sortie, je n'espère même pas qu'elle fasse ça pour me laisser en paix. Et là.. Elle parle de glace. C'est bon, je la suis. C'est un diable, cette soeur ! Elle sait comment me faire dire oui et elle en abuse ! Je vais dans la salle de bain où je prends une douche rapide, tant pis, elle attendra. Ensuite, je pars enfiler des vêtements propres. Une fois prêt, je descends en bas.  

- J'ai une tête assez présentable, c'est bon ?

J'ai un énorme sourire collé sur le visage. Il y aura de la glace, j'suis excité comme un gosse.

 Leo & Ron

« J’veux que tu sois en bas dans 5 minutes avec une tête à peu près présentable. Sinon, t’auras pas le droit à une énorme glace et on sait tous les deux que tu meurs d’envie d’une glace dégoulinante de chocolat ou de caramel. Tu sais, celles qu’on ne trouve que dans notre glacier préféré. Hop hop hop ! »

Je le sais. Je sais qu’en disant cela, mon frère ne va pas réfléchir trois heures et éteindra son ordinateur pour m’écouter. Parce que oui, j’ai beaucoup d’influence sur mon bébé singe adoré… Ou plutôt la nourriture, d’accord. Sur ce, après un petit clin d’oeil au frangin, je referme la porte de sa chambre pour redescendre les escaliers et rejoindre maman dans la cuisine. Elle est assise à la table en bois clair, occupée à découper des légumes pour le repas de ce soir… Enfin je suppose. Elle lève les yeux de ses carottes, me fait un grand sourire puis m’invite à m’asseoir en face d’elle. En fille obéissante, j’obtempère et m’installe le temps d’attendre Ronald. Couché sur le carrelage : Gustave. Il guète les moindres faits et gestes de maman dans l’espoir de voir la moindre trace de nourriture tomber sur le sol pour la dévorer. Ventre sur pattes, va. Comme Wally. Et Ron. Et une bonne partie de la famille sauf Teddy.

« Bon alors, quand vas-tu nous ramener un gentil garçon, hmmm ? Demande-t-elle, l’air de rien.
-Oh, un jour peut-être ! » Réponds-je en riant alors que j’entends les pas précipités de mon petit frère dans les escaliers.

Si elle savait… Oh elle le saura bientôt, à la fin de la semaine. Le voilà qui débarque dans la cuisine, le cheveu hirsute, humide mais avec un énorme sourire sur les lèvres. Ah voilà, c’est bien mieux, là !

« J'ai une tête assez présentable, c'est bon ?
-Muy bien ! Tu vois, quand tu veux ! Du coup maman, je t’enlève la merveilleuse présence de Ronald le temps d’un après-midi. Promis, je te le ramène pour le diner. Oh tu as besoin que je te rapporte quelque chose, tant qu’à y être ?
-Mmmmh non. Mais tu peux rester manger avec nous, si tu veux. Propose maman.
-Oh j’aurais aimé mais j’ai déjà des plans. Mais merci, à plus tard m’man ! » Fais-je en l’embrassant sur la joue.

Gustave ? Il me regarde. Regarde ma mère et décide tout bonnement de rester à sa place. Ne cherchez pas, la maison de mes parents, c’est la seconde de Gustave et c’est jamais évident de le faire repartir. Puis comme ça, ça fera une présence à m’man. Suivie de mon adorable petit frère, nous sortons dans la maison pour rejoindre ma voiture.

« Ce qu’il y a de bien dans notre famille, c’est qu’on peut acheter tout le monde avec de la nourriture. Sauf Teddy. Je ne le comprendrai jamais ; il n’y a rien de mieux que manger. » Je dis avec un petit rire.

Il ne nous faut pas plus de cinq minutes pour rejoindre Boomerang Hill est plus précisément, le fameux glacier, juste à côté du plus grand parc de la ville. Je gare mon véhicule, nous sortons et une fois la voiture verrouillée.. Eh bien je rejoins mon frère qui s’est déjà empressé de rejoindre l’intérieur de la boutique. Parfait. En semaine, il y a largement moins de monde que le weekend. Ici, ils font les meilleures glaces de tout l’univers. Je m’approche de mon frère, déjà le nez collé sur la vitrine.

« Fais-toi plaisir, c’est moi qui régale. Je lance en regardant à mon tour. C’est tellement compliquéééé. Haaaaa. Je ne sais jamais quoi prendre. J’ai envie de tout manger ; quitte à exploser. Okay. Je sais ce que je veux. Je veux… Ah je ne sais pas. Et toi, tu veux quoi ? »

En vrai, comment réussir à choisir quand on a un milliard de possibilités ?

- Muy bien ! Tu vois, quand tu veux ! Du coup maman, je t’enlève la merveilleuse présence de Ronald le temps d’un après-midi. Promis, je te le ramène pour le diner. Oh tu as besoin que je te rapporte quelque chose, tant qu’à y être ? Je ne m'étais jamais préparé aussi vite. On parlait de glace, en même temps. On négociait pas avec la glace, pas avec Ronald Eddison, en tout cas. Dans ma tête, il y a sûrement trente pourcent de cerveau et d'esprit qui est prit pour la nourriture, le reste, c'est.. C'est un peu beaucoup mon quotidien. - A plus, m'man !  Je claque rapidement une bise sur sa joue suivi d'un sourire pour ensuite suivre ma soeur en dehors de la maison. Gustave, lui, il est resté à la maison. On a trouvé plus flemmard que moi, c'est hallucinant. J'suis sûr que j'aurais prit de la nourriture, il m'aurait suivi. C'est aussi un Eddison, ce petit gros. Car ouais, faut l'avouer, il a pas une taille mannequin le chien. Enfin, à première vue, il n'a pas la tête d'un petit hamster. C'est comme les vieux motards dans les films qui sont finalement hyper gentil et attentionné. Je vois ce chien comme un motard, réellement. Assez parler de Gustave, parlons du fait que Ron Eddison a mit un pied en dehors de sa maison. C'est révolutionnaire, un peu quand même. C'est pas rare, c'est juste que je sors moins que les autres et que je reste plus enfermé. Je n'y peux rien, c'est comme les gens qui font un choix entre été et hiver, moi c'est dehors ou intérieur (aka, bien entendu, ma chambre avec tout mon bordel dedans), je choisis intérieur à coup sûr. - Teddy est un Eddison rare dans son genre. Manger, c'est l'extase ! Et dormir, aussi ! Ou comment reconnaître un glandeur. Il y a geeker aussi, mais cela ne s'applique que pour moi. Je suis le seul à pouvoir rester des heures et à tuer des nuits de sommeil pour finir un jeu en m'disant "tu peux le faire. vas-y, montre-lui de quoi t'es capabable. et boum, plus de tête." Parce que oui, j'parle parfois tout seul. Je suis mon propre supporter, je ne suis pas encore au stade du gars qui crie son nom suivi d'applaudissement. Waouh, c'est que je peux être étrange comme garçon, abusé. Un énorme sourire se dessine sur mon visage quand on arrive au glacier. Je sors de la voiture et me précipite à l'intérieur, n'attendant même pas Leo. Je regarde les glaces, ce que je vais prendre ? Bonne question. Dans ma tête, c'est confus. J'veux la vanille et la fraise, puis j'veux noix d'coco et cookies. Le bordel total. - C'est comme si c'était le choix de ma vie, j'te jure.  Je regarde un peu plus les glaces et finis par me décider. - Cookies, vanille avec des bonbons d'ssus ! Je me tourne vers Leo, sourire aux lèvres et étoiles dans les yeux. Eh ouais, j'ai bien vingt ans.