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 valentine's disaster - laura ♥

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Garret Thomson
Garret Thomson
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Date d'inscription : 24/01/2016

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MessageSujet: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptySam 6 Fév - 16:23

 
Valentine's disaster.Larret  valentine's disaster - laura ♥ 3873628663
14 Février. Bon, la Saint Valentin. C'est vraiment pas mon truc à la base, mais là… J'avais invité Laura à venir dîner à la maison. En toute franchise, je ne savais pas pourquoi est-ce que j'avais fait ça. Je savais pas cuisiner, j'étais maladroit, j'avais déjà l'impression que j'allais tout faire foirer. Mais j'avais envie de passer cette soirée avec Laura parce que… Enfin voilà. Je sais pas si on pouvait dire qu'on était en couple ou quoi, mais j'imagine que si. On n'en avait pas vraiment parlé, mais bon, on se voyait chez l'un chez l'autre et tout ça, donc j'imagine que c'est être en couple. J'avais absolument perdu l'habitude, et comme un adolescent, je stressai à chaque fois que je me faisais à l'idée de la voir. Mais un bon stress. Genre à chaque fois qu'on n'était pas ensemble, je sais pas, je ressentais un manque. Sa présence m’apaisait toujours, et tout allait comme sur des roulettes, donc j'avais trouvé ça normal de l'inviter à dîner ce soir. Mais j'aurais peut être dû réfléchir un peu plus que ça finalement… Je ne savais même pas quoi faire à dîner, je n'avais pas été faire de courses et tout ça, bref, j'étais dans la merde. Et fallait que j'envoie les garçons chez les Gardiner parce que Aria les gardait ce soir. J'avais la meilleure filleule du monde. « Bon les gars vous préparez vos affaires, on va pas tardé. » Avais-je dit en montant à l'étage. « Mais papa, pourquoi est-ce qu'on peut pas rester à la maison ?» Parce qu'il était hors de question qu'il reste dans mes pattes pendant ce qui s'apparentait un peu à un premier rendez-vous avec Laura ? « Parce que Laura vient manger à la maison ce soir et que c'est un repas entre adultes, voilà. » Miles se tourna vers son petit frère. « Laura c'est la nouvelle amoureuse de papa !» J'ouvrais des yeux ronds. « Euh non… C'est pas… mon… Je… Non, c'est pas mon amoureuse. Aller, on va finir vos sacs. » « En tout cas, si Laura elle veut, je peux lui prêter mon lit hein !» Je rigolais. « Oui, je lui dira, c'est gentil. » Et sur ces mots, on finissait tous les trois de préparer leurs affaires pour que je les dépose à Aria.

Une heure après, j'avais déposé les enfants et j'étais parti faire des courses. Je m'étais décidé pour une blanquette de veau avec du riz, c'était pas mal non ? Enfin non, c'était sans doute un peu pourri. Mais c'était la seule recette que j'avais trouvé qui demandait pas d'avoir un niveau bac +15 en cuisine en fait. Mais bon, j'allais essayé. J'avais acheté ce qu'il fallait, et de quoi faire des fondants au chocolat aussi, parce qu'il fallait bien un dessert. Et j'avais pris une bonne bouteille de vin pour accompagner, ça, c'était le seul truc où j'étais à peu près sûr de pas me planter. En rentrant, j'avais hésité et m'étais finalement arrêté chez le fleuriste de la ville. J'avais pris une douzaine de roses rouges. Un cadeau c'était peut être un peu tôt quand même… Donc bon, les fleurs feraient l'affaire. J'en faisais peut être un peu trop, mais encore une fois, ça rattraperait peut être le dîner donc bon. J'étais finalement rentré et avais commencé à cuisiner. Honnêtement, je me contentais de suivre la recette. Je ne savais pas découper les légumes, et mes yeux pleuraient au moment du découpage des oignons, j'avais l'impression que ça commençait plutôt mal. Je ne savais pas dans quoi est-ce que je m'étais mis. A cette allure là, Laura allait fuir avant même que je n'ai eu le temps de lui offrir les fleurs. J'avais un peu peur, finalement. J'aurais peut être pas du faire ça. Elle allait sans doute être déçue. Mais d'un autre côté, je me voyais pas rester tout seul sans elle aujourd'hui, et comme elle travaillait, j'allais pas en plus lui demander de faire à manger. Non. Il fallait que je me débrouille. Ça me changerait des plats surgelés qu'on mange avec les enfants.

J'avais l'impression d'avoir passé ma journée à cuisiner. J'avais préparé la pâte pour les gâteaux au chocolat aussi, et au final, ça ne ressemblait à rien du tout, ni ça, ni le plat principal d'ailleurs. J'étais un peu désespéré, et un coup d’œil à l'horloge de la cuisine m'indiquait qu'il était temps que j'aille me changer car Laura n'allait pas tarder. J'avais l'impression de sentir l'oignon à plein nez. Je sautais sous la douche, j'espérais juste que le repas n'allait pas cramé parce que sinon, c'était bien la merde. Je prenais ma douche, enfilais un jean noir et une chemise blanche, tenue relativement classique, mais élégante. J'espérais que ça plairait à Laura. J'avais l'impression de me prendre beaucoup trop la tête pour savoir ce qui plairait à Laura ou non. Mais je sais pas, ça me tenait à cœur de faire qu'elle passe une bonne soirée, et je n'avais pas envie de me planter. Je descendais et me dépêchais de dresser la table avant qu'elle arrive. J'avais mis un nappe que j'avais trouvé dans une armoire mais dont j'avais oublié l'existence. Les couverts, les assiettes, deux verres à pied.  Je mettais la bouteille de vin que j'avais ouverte au milieu. Des bougies ? Je savais pas trop, je ne savais même pas si j'en avais. Je devais en avoir dans des placards. J'hésitais et me décidais finalement à en allumer une pour cacher un peu l'odeur pas forcément très agréable qui venait de la cuisine. Je retournais justement dans la cuisine pour voir où s'en était, et l'odeur qui émanait du plat n'annonçait rien de bon. Ça puait vraiment. C'était bien cuit, techniquement. Laura saurait sans doute à l'odeur si c'était comestible ou pas, mais je le sentais pas du tout.

La sonnette de l'entrée retentissait justement. J'avais peur, mais j'avais hâte de la revoir, mais j'avais un peu peur quand même. J'avais l'impression que ça allait être une catastrophe. J'ouvrais la porte, et rien que la voir me faisait oublier le temps d'un instant tous les problèmes que j'avais accumulés jusque là. « Hey !» Je passais mes bras autour de sa taille avant de l'embrasser. Les bisous de Laura, c'était comme une drogue, j'avais beaucoup de mal à m'en passer, et quand je la voyais j'avais vraiment envie d'en profiter. Je me détachais d'elle pour la laisser rentrer. J'attrapais le bouquet de rose que j'avais posé pas très loin de l'entrée, et le tendais à Laura. « Tiens, c'est pour toi !» lui dis-je avec un sourire. « Joyeuse Saint Valentin !» Je déposais un baiser sur sa joue.  C'était un peu niais, mais bon. Avec elle j'avais le plaisir d'être niais en fait. J'avais l'impression d'avoir un peu honte. Au moins les fleurs étaient jolies, mais le reste de la soirée… Ca allait être assez moyen j'ai l'impression. « Tu as faim ?» lui demandais-je en nous dirigeant vers la salle à manger. J'espérais qu'elle n'était pas complètement affamée, parce que sinon, je serais complètement foutu. Je l'invitais à s'asseoir en la débarrassant de son manteau, et nous servais un verre de vin. « Bon tu sais que à part les barbecues, la cuisine, c'est pas trop mon truc hein... »

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Laura Spencer
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MessageSujet: Re: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptyLun 8 Fév - 21:35

Valentine's disaster










Je ne savais pas pourquoi je me trouvais dans le bureau de mon chef de service. J'avais beau me creuser la tête, je n'arrivais pas à comprendre. Je n'avais fait aucunes fautes, n'avait tué personne et je sais pas je comprenais pas. Ou alors peut être que c'était du au petit nouveau qui essayait de se faire sa place au soleil ? J'en savais rien et ça m'énervait. Tout dans cette journée m'énervait d'ailleurs. La soirée n'avait pas encore commencé et pourtant on avait déjà plein de monde aux urgences qui s'étaient blessés ou brûlés en voulant préparer le repas de Saint-Valentin et puis tout cette ambiance rose qui régnait dans les couloirs beuuurk. Pas de méprise, je ne détestais pas la Saint-Valentin c'était juste trop de sentimentalisme pour moi et pourtant la seule chose que j'attendais c'était de pouvoir partir de ce bureau, prendre une douche rapide dans les vestiaires et rejoindre Garret pour la soirée.
Bien vite mon chef était entré dans son bureau et m'avait salué chaleureusement. Okay déjà ça me rassurait, ça voulait dire que je n'avais pas fait de grosses conneries. C'était un bon point. Et en fait il voulait me voir parce que mon stagiaire c'était plein de mon boulot. Pardon ? C'était une blague ? Une caméra cachée ? Apparemment non. Mon petit stagiaire – dont j'avais oublié le prénom – mais avec qui je me montrais pourtant très gentil et pédagogue était venu voir mon chef dans mon dos pour en plus se plaindre de moi. « Je ne comprends pas très bien. De tous les stagiaires que j'ai eu, c'est la première fois que ça arrive. Qu'est ce qu'il me reproche pour ne pas oser me le dire ouvertement ? » Je m'en voulais un peu de mon ton cassant et sec parce que bon ce pauvre chef n'y était pour rien, mais cette situation m'énervait et puis j'avais envie de partir et de retrouver Garret pour profiter pleinement de ses bras puissants « Ne vous inquiétez pas Laura, je n'ai pas pris en compte les remarques du jeune Simon, je connais assez bien votre professionnalisme pour ça, je voulais juste vous prévenir » Ce qui en soit était plutôt sympa de sa part et surtout très flatteur. Il ne faisait jamais de compliments mais pour le coup ça m'allait très bien. Au final je repartais de son bureau dans un état mi figue-mi raisin.
J’arpentais les couleurs en savant d'avance que je serais en retard pour retrouver Garret, mais je ne voulais pas partir de l'hôpital avant d'avoir trouver Simon et finalement je le trouvais en train d'essayer de draguer une jeune interne et bizarrement en me voyant arriver, il se souvenait d'avoir quelque chose à faire. Hop hop hop mon garçon ça n'allait pas se passer comme ça et surtout je faisais en sorte de crier son nom bien fort pour que tout le monde puisse entendre que j'avais besoin de lui et comme ça il ne pouvait pas se défiler. Arrivée, je le fixais froidement sans rien dire alors que lui s’obstinait à fuir mon regard. C'était la toute la magie de mon regard de la mort qui tue, je n'avais pas eu besoin de dire le moindre mot qu'il s'excusait déjà platement de son comportement et qu'il avait fait ça parce que ce matin je l'avais repris plusieurs fois devant tout un groupe d'internet et du coup il s'était senti humilié. Pauvre petit chat, si j'avais 5 minutes je prendrais le temps de le plaindre, mais là j'avais vraiment pas le temps et après sa confession je le plantais là toujours sans rien dire. Voilà maintenant je pouvais vraiment quitter l'hôpital pour profiter de ma soirée.

En zappant la douche j'aurai pu arriver à l'heure chez Garret, mais en même temps je ne voulais pas arriver en puant la sueur et le vieux et surtout l'hôpital alors oui je m'offrais le luxe de la douche, par contre je la prenais en quatrième vitesse sans vraiment prendre le temps d'apprécier l'eau brûlante sur mon corps qui faisait pourtant tellement de bien. Aussi étonnant que celui puisse paraître, en 15 minutes j'étais prête, j'avais même pu me maquiller légèrement histoire de ne pas lui faire peur en arrivant avec ma tête de zombie. Un dernier bisou aux collègues, un regard noir à Simon et il n'y avait plus de moi à l'hôpital. Maintenant j'étais toute entière tournée vers ma soirée avec Garret. Puis sur la route je fus prise d'un énorme doute. Est ce que j'aurai du lui acheter quelque chose pour la Saint-Valentin ? D'accord c'était tout récent entre nous et je n'avais absolument pas pensé à lui offrir quelque chose. En même temps c'était pas de ma faute, je n'avais jamais fêté la Saint-Valentin. Même du temps où j'étais marié avec Iain on n'avait jamais rien fait parce que Monsieur trouvait que c'était une fête trop commerciale et du coup il se rebellait contre elle et on faisait tout sauf quelque chose de romantique ce jour là. Du coup par la force des choses j'avais appris a ne rien faire non plus et puis bon je n'étais pas non plus la femme la plus romantique du monde à la base donc voilà. Mais avec Garret c'était différent et du coup je m'en voulais un peu de n'avoir rien prévu. Au pire je pouvais lui offrir mon corps. C'était un beau cadeau non ? En plus j'avais mis exprès des nouveaux dessous affriolants. Est ce que ça allait faire son petit effet j'en savais rien mais ça m'avait fait plaisir voilà.
De toute façon je n'avais plus le loisir de me poser 50 questions sur ce que j'aurai du acheter ou pas, parce que j'étais arriver chez Garret et j'avais tellement envie de le retrouver que je me précipitait pour appuyer sur la sonnette et quel bonheur de le voir dans l'encadrement de la porte, surtout qu'il m'attirait à lui pour m'embrasser. Okay pour moi la soirée était déjà parfaite. Il pouvait se passer n'importe quoi, j'étais bien « Là, maintenant je suis bien. » et encore le mot était faible, c'était même parfait. Après ce petit moment au paradis, il se mettait de côté pour me laisser entrer et en plus pour m'offrir des roses. Non mais cet homme était vraiment parfait et du coup ma honte de n'avoir rien pris me revenait en pleine figure « Tu es l'homme le plus adorable et parfait. Tu sais que tu n'étais pas obligé » même si j'adorais l'attention je devais l'avouer et les roses étaient tout simplement magnifique « J'ai honte, je n'ai rien pour toi. Mais j'ai acheté des nouveaux dessous. Ça me pardonne ? » oui, oui j'essayais de le distraire de mon manque de romantisme en essayant de le focaliser sur le sexe. Ça avait déjà fait ses preuves sur plus d'un homme. Après avoir reposé mes fleurs sur la commode, je le suivais dans la cuisine où il avait préparé une table juste pour nous, avec des bougies et c'était juste parfait, même si je dois l'avouer l'odeur qui régnait dans la cuisine était un peu suspecte, mais je ne m'inquiétait pas outre mesure. Il avait organisé une dîner romantique juste pour nous et voilà j'étais tout simplement conquise « Tu sais que tu n'étais pas obligé de faire tout ça Garret ? Même des plats commandés ou un pizza auraient été très bien. » je n'étais pas très difficile sur la question, alors oui tout m'allait. Après je sais pas, le fait qu'il prenne autant de temps juste pour moi, je sais pas ça me rendait toute chose et je ne savais pas trop comment le remerciait. Du coup je me relevais pour aller l'embrasser passionnément en espérant y faire passer tout ce que je n'arrivais pas à exprimer clairement en sa présence. Sans quitter l'espace de ses bras, je caressais doucement sa joue « Alors dit moi qu'est ce que tu nous a préparé de bon ? Je peux faire quelque chose pour t'aider ? » peut être qu'il n'avait pas tout fait et que dans son idée on ferait la cuisine à deux et qu'une chose en entraînant une autre on serait couvert de farine et après on devrait prendre une douche à deux et tout ça tout ça non ? Ou peut être pas. Mais honnêtement pour l'instant je pensais pas trop à la cuisine – même si j'avais super faim. Je voulais d'abord savoir si tout allait bien pour lui « Tu as passé une bonne journée ? Raconte moi tout » oui j'étais le genre de personne qui aimait savoir tout savoir de la vie de mes proches, j'étais pas une psy pour les écouter parler sur un divan, mais ça me semblait important d'écouter et de savoir si tout allait bien.





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Dernière édition par Laura Spencer le Ven 19 Fév - 16:56, édité 2 fois
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Garret Thomson
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MessageSujet: Re: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptySam 13 Fév - 0:03

 
Valentine's disaster.Larret  valentine's disaster - laura ♥ 3873628663
La journée avait été longue, mais voyant l'heure tourner, je savais que Laura n'allait pas tarder à arriver. J'étais à la fois impatient en anxieux, excité et stressé. Enfin oui, on se voyait comme si comme ça, mais là… C'était la Saint Valentin, et même si je n'étais pas un expert, j'avais eu envie de faire les choses bien. Fin je sais pas, on ne s'était pas vraiment affirmé en tant que couple pour le moment, mais c'était assez évident qu'on en était un, je crois. Elle avait accepté de passer la Saint Valentin avec moi, c'était pas tout à fait anodin. Enfin je crois que je me prenais trop la tête je pense. Au fond, elle avait juste accepté de venir dîner à la maison, c'était pas si fabuleux que ça si ? Et moi, je m'étais engagée à faire à manger, et ça, c'était assez exceptionnel. Je ne cuisinais pas. Quand j'étais tout seul, j'avais tendance à commander des trucs, ou à m'inviter quelque part, chez les parents par exemple, ou chez Jack. Et quand les garçons étaient là, je leur préparais des trucs assez basique, des pâtes ou des plats tout préparés qu'il n'y avait plus à réchauffer. Et là, au calme, je m'étais dit que j'allais préparer un plat recherché. Mauvaise idée, mais bon, admettons que j'y arrive, elle serait peut être épaté, ou pas d'ailleurs… Fin bref, je m'étais affairé en cuisine toute la journée, au final, je suis sûr que je n'aurais pas eu besoin d'y passer autant de temps, mais bon, j'avais essayé. Et plus l'après-midi passait, plus j'avais l'impression que ces efforts étaient vains, que ce que je préparais ne ressemblait à rien du tout. Et en vue de l'heure, je décidai de laisser la cuisine de côté le temps de faire un peu de rangement et de me changer, car Laura n'allait pas tarder. J'avais dressé la table assez bien, je crois, et il était temps que j'ai une tenue un peu plus acceptable.

Et juste à temps, j'entendais la porte sonner. J'étais impatient de la retrouver, j'espérais que la soirée lui plaisait. J'avais l'impression d'avoir donné tout mon temps dans la préparation de cette soirée, et au final, on n'avait quasiment rien, mais bon, j'allais avoir Laura pour moi, on allait être tranquille, et moi ça m'allait très bien. Rien que de voir son visage, me rendait heureux, je ne sais pas, c'était inexplicable l'effet direct qu'elle avait sur moi, comme ça, en un instant. Sans attendre, je l'attirai vers moi pour déposer un baiser sur ses lèvres, c'était tout simplement parfait. « Là, maintenant je suis bien. » Je souriais. Oui, j'étais bien aussi, bien mieux que je n'avais passé mon après-midi à stresser et à angoisser quand à la soirée à venir. J'étais bien trop content de la voir, de l'avoir dans mes bras. Je ne répondais rien, me contentais de déposer de nouveau un baiser sur ses lèvres avant de me décaler pour la laisser entrer. Je lui tendais les roses que j'avais acheté un peu plus tôt dans l'après-midi, et qui, contrairement au repas, étaient plutôt jolies et sentaient très bon. « Tu es l'homme le plus adorable et parfait. Tu sais que tu n'étais pas obligé » J'étais ravi et soulagé de voir le sourire qui illuminait son visage, sourire d'autant plus contagieux car je finissais par afficher le même sur mes lèvres. « Oui je sais, mais j'en avais envie ! » lui confiais-je. Enfin voilà, je me voyais mal quand même lui acheter un bijou ou quelque chose comme ça, alors les fleurs c'était très bien. En plus je ne connaissais pas vraiment ses goûts en matière de bijoux, et puis, non, de toute façon, c'était trop tôt. « J'ai honte, je n'ai rien pour toi. Mais j'ai acheté des nouveaux dessous. Ça me pardonne ? » Je me pinçais les lèvres. Comment dire… On sautait directement le repas et on montait dans la chambre ou... « Oh oui, ça va, largement pardonnée ! » lui dis-je en déposant un dernier baiser sur ses lèvres avant de retourner dans la cuisine, avec Laura qui me suivait.

J'avais un peu honte de l'envoyer dans la cuisine en tout honnêteté. Bon, il y avait les bougies qui étaient allumées, mais elle ne cachait pas l'odeur qui émanait du plat qui était sur le feu. Elle aurait sans doute envie de prendre la fuite en reniflant l'odeur, ou alors, elle allait penser que je voulais l'empoisonner avec ma cuisine, alors que bien entendu, c'était loin d'être le cas, je n'étais pas doué pour ça, voilà tout. Enfin finalement, elle ne fuyait pas, ni quoi que ce soit. Elle avait même l'air plutôt contente. Elle avait peut être le nez bouché, qui sait. « Tu sais que tu n'étais pas obligé de faire tout ça Garret ? Même des plats commandés ou un pizza auraient été très bien. » Je rigolais intérieurement. Au fond, elle n'avait pas tord. J'aurais probablement dû me contenter de commander quelque chose chez le traiteur. Mais au lieu de ça, j'avais voulu faire le mec un peu et tout ça. Je retournais justement voir les plats, et ça n'avait vraiment pas l'air terrible, du tout. « Mais non mais je ne me suis obligé à rien du tout, ne t'inquiète pas ! » dis-je en me retournant vers elle. J'eus l'agréable surprise de la voir se lever et s'avancer vers moi pour m'embrasser. Ma main se plaçait naturellement contre sa nuque, tandis que mon autre main se posait dans le bas de son dos pour la rapprocher un peu plus de moi. C'était ce genre de moment que je chérissais maintenant depuis quelques temps avec Laura. Ce genre de moment qui faisait que je ne pensais plus à rien, pas même à la blanquette qui était sans doute en train de brûler à ce moment précis. « Alors dit moi qu'est ce que tu nous a préparé de bon ? Je peux faire quelque chose pour t'aider ? » Mes mains se posaient toutes deux autour de sa taille à présent, voulant la garder près de moi. « Ah non ! Tu ne fais rien du tout, tu es l'invitée ! » Je marquais une pause. « Et pour ce qui est du repas, j'ai essayé de faire une blanquette de veau, et du riz, et des gâteaux au chocolat en dessert. Ca te va ? Tu peux dire un si tu préfères autre chose !! » C'est vrai que là se tenait le problème d'une nouvelle relation : j'avais beau passé beaucoup de temps avec elle, je ne connaissais pas encore vraiment les goûts de Laura, que ce soit en matière culinaire ou autre. J'essayais juste de faire au mieux. « Tu as passé une bonne journée ? Raconte moi tout » J'adorai avoir ce genre de discussion avec elle, c'était juste si simple, si normal. « Oh tu sais, rien de particulier, mais je suis sûr que la soirée sera bien plus sympa que la journée. » dis-je en l'embrassant de nouveau de façon un peu plus passionnée qu'auparavant. Puis je me dégageais de son étreinte pour retourner voir les plats. « J'ai déposé les garçons chez Jack et Evy, Aria les garde ce soir. Marcus a dit qu'il était d'accord de te prêter son lit d'ailleurs, si jamais tu veux rester dormir... » dis-je en rigolant. Bien sûr, si elle voulait rester dormir, hors de question qu'elle dorme dans le lit des enfants, le mien était bien assez grand ! « Et puis après les courses, et depuis je suis en cuisine, donc tu vois, rien de bien palpitant. » Mais je savais que ce soir, ça allait être bien mieux, on n'allait pas s'ennuyer. Je ne m'ennuyais jamais avec elle de toute façon. « Et toi alors, ça a été au boulot ? » lui demandais-je en continuant de regarder le plat, ça devenait de plus en plus critique je crois bien.

Je crois que j'avais réussi à ruiner la cuisson de ce truc alors que c'était censé être simple. « Hey, je sais que j'ai dit que tu étais l'invitée et tout ça, mais tu veux pas jeter un coup d’œil à la viande ? Je crois que j'ai réussi à la rendre pas comestible, pour le coup. » Je m'écartais des plaques de cuisson pour la laisser regarder, parce que moi, je crois que là, j'avais tout donné. En attendant, je me permettais de nous servir deux verres de vin, les verres que j'avais posé sur la table un peu avant. Au moins, le vin, comme les roses, c'était une valeur sure. Je prenais les deux verres avec moi et me glissais derrière Laura, pendant qu'à son tour elle faisait ce qu'elle pouvait avec la viande. Je posais les deux verres sur le comptoir avant de poser mes mains sur ses hanches. « Alors, c'est complètement fichu ? » dis-je en nichant mon visage dans le creux de son épaule, déposant un baiser dans son cou. Je me préparais mentalement à devoir préparer ou commander autre chose de toute façon, et même si ça me décevait, je m'en fichais pas mal, finalement, tant que j'étais avec elle.


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MessageSujet: Re: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptyLun 15 Fév - 11:18

Valentine's disaster










Etre accueillie par les bras puissant de Garret et ses baisers, il n'y avait vraiment rien de mieux au monde et c'était maintenant dans ses bras que je me rendais compte que la journée avait été affreusement longue et seulement je me détendais et relâchait la pression que j'accumulai à l'hôpital.Des fois, je me dis que si je pouvais je mettrais Garret dans ma poche et je l’emmènerais partout avec moi pour être toujours aussi détendue et calme. Avec certain patients ça pourrait être sympa. Mais bon c'était un peu compliqué parce que déjà il n'avait absolument pas la carrure d'un lilliputien et puis surtout lui aussi avait un boulot et puis je devais avouer que ne pas se voir tous les jours – pour l'instant – rendait nos moments ensemble encore plus agréables et parfait.
Garret avait fait les choses en grand pour ce soir et en entrant il me faisait la surprise d'un énorme bouquet de roses rouges. En plus de faire la cuisine il m'offrait des fleurs et oui j'avais un peu honte, parce que je n'avais pas fait beaucoup d'effort pour ce soir. D'accord je bossais et donc c'était compliqué de pouvoir aller acheter quelque chose ou préparer un truc, mais quand même. Ceci dit, j'avais quand même pensé à faire un tour dans un magasin de lingerie et de trouver quelques petites choses bien affriolantes et je lui demandait si ça me pardonnait. A voir sa tête et la façon pour il se mordait les lèvres, j'avais envie de dire que j'étais pardonné effectivement et qu'il ne pensait pus vraiment à son dîner. C'était exactement la réaction que j'attendais et pour un peu je me serais laissé faire sans problème. Seulement il avait un repas sur le feu et il ne fallait pas le faire brûler quand même. Après un dernier baiser, je le suivais gentiment dans la cuisine et j'en profitais pour mater ses fesses. Doux Jésus, tout chez cet homme était un véritable appel à la luxure en fait.
Je me reprenais en voyant la table qu'il nous avait préparé, avec les bougies et le vin et tout. Il avait pensé à tout et pas que j'étais émotive ou quoi que ce soit, mais après tout ce temps sans véritable d'homme dans ma vie, ça me rendait tout chose que quelqu'un se donne autant de mal pour moi et je n'hésitai pas à lui dire qu'il n'aurait jamais dû. Il balayait ma phrase d'un revers de la main en me disant qu'il ne s'était pas du tout senti obligé de le faire. Comme je ne savais pas quoi répondre à autant de choses et que je savais que mes mots irait se perdre dans une faille spatio-temporelle, je préférais me lever pour l'embrasser avec passion. Baiser que Garret ne se privé pas à intensifier pour me coller encore un peu plus contre lui. Même que s'il continuait comme ça, je ne donnais pas cher de sa chemise et du reste de ses vêtements. Mettant fin au baiser, je restais néanmoins dans ses bras en lui demandant si je pouvais l'aider à faire quelque chose et surtout en demandant ce qu'il avait concocté.
En vrai, Garret avait vraiment mis les petits plats dans les grands pour ce soir et nous avait fait un repas de chef. Rien que d'y penser j'en avais l'eau à la bouche  « Ah non, ton repas me convient parfaitement. Je ne suis pas difficile pour manger ne t'inquiète pas » non à part une allergie aux kiwis, je mangeais vraiment de tout. Pour ça il n'avait vraiment pas à s'inquiéter.

Le regardant vérifier ses casseroles, j'en profitais pour savoir s'il avait passé une bonne journée et si tout c'était bien passé pour lui. Apparemment oui, en fait il avait surtout passé la journée à préparer notre soirée avant de déposer ses enfants à Aria. Même que son fils se souciait de savoir où j'allais dormir. C'était trop mignon « Marcus est adorable, mais si je prends son lit j'aurai peur que toi tu attrape froid dans ton grand lit et que tu te sentes seul » puis clairement je me voyais mal dormir dans un lit d'enfant, puis ça serait triste de faire chambre à part non ? Imaginez on commencé toute juste une relation et biiim on dormais déjà pas ensemble. Ca serait extrêmement bizarre. D'ailleurs je me demandais si il avait parlé de nous à ses enfants. Pas que c'était important, mais pour éviter que je fasse des gaffes quoi. On avait jamais vraiment établie ce qu'on était, ceci dit pour moi ça me semblait logique et puis j'en avais parlé à mes filles. Zoey n'avait pas vraiment eu de réaction, Phoebe et Chloe étaient ravie. Selon elle ça ne pouvait que me faire du bien de refaire ma vie avec quelqu'un et puis elles étaient pas surprise que ça puisse être avec Garret. Genre j'avais vraiment pas été discrète quand je le draguais ? Pourtant j'avais toujours fait attention à ne pas le faire en présence des enfants. Enfin bref, ce n'était pas le sujet le plus important du monde, j'étais avec Garret, on allait manger aux chandelles et je comptais bien en profiter le plus possible « Oui, mais c'était long. Puis aussi je me suis fait convoqué par mon chef de service à cause de mon stagiaire et du coup en partant j'ai été le terroriser un peu pour me calmer » le mieux c'est que j'avais le soutien de mon chef et qu'en plus juste mon regard avait suffit pour faire flipper Simon. Des fois je me sentais vraiment puissante et même pas j'avais honte.

Finalement, Garret avait sollicité mon aide pour le repas. Il avait des doutes sur sa blanquette. Pas de soucis, super Laura à la rescousse. « Je veux pas t'alarmer, mais c'est vrai que l'odeur est particulière. Laisse moi voir » je prenais sa place devant les plaques de cuisson pour regarder à l'intérieur de ses marmites. Avec une louche, j'essayais de récupérer un morceau de viande – enfin ce qu'il en restait – quand je sentis un Garret sauvage se glisser derrière moi. Son baiser dans le cou avait réussi à me déclencher des frissons sur tout le corps. C'était une zone très sensible chez moi et souvent je ne résistais pas très longtemps à ce genre de baiser, mais là j'essayais de me concentrer sur le repas et je ne savais pas trop comment lui dire que ce qu'il avait préparé était immangeable. Je ne sais pas comment il avait fait son compte, mais la viande avait réussi à attacher dans le fond de la marmite et du coup avait pas mal brûlée et même sa sauce avait une texture bizarre et il y avait des grains. C'était très bizarre et je devais l'avouer ça ne faisait absolument pas envie. « Comment te dire…. » oui comment lui dire qu'il ne devrait plus approcher une cuisine de sa vie pour le bien de ses proches ? « Si on veut pas être malade cette nuit, on devrait s'abstenir de manger ta blanquette » je me sentais un peu mal de lui dire ça, surtout qu'il avait fait plein d'effort pour moi et j'étais pas très sympa avec lui et je m'en voulais un peu oui. Je me retournais pour lui faire face et capter son regard « Mais c'est pas grave, moi aussi j'ai foiré plus d'un plat avant de faire des trucs convenable » j'avais même réussi à mettre le feu à une casserole parce que j'avais laissé trop longtemps l'huile sur le feu et j'étais en panique et finalement Iain l'avait recouvert avec un linge humide pour éviter que je mette le feu à la maison. Donc oui, tout le monde se planter « Par contre ton riz à l'air très bon » d'accord ce n'était pas compliqué de faire cuire du riz, mais c'était pour l'encourager « Si tu as du poulet, on peut réussir à faire quelque chose de bien. Je t'apprendrais si tu veux » c'était plutôt cool de cuisiner à deux non ? En vrai, en voyant tout ses efforts, j'avais pas envie qu'on baisser les bras et qu'on commande quelque chose. Trop de facilité. Puis à deux ça ira plus vite et on pourra faire plein de pause tendresse et tout ça, tout ça. Puis un homme qui cuisine c'est très sexy et si en plus Garret enlever sa chemise pour mettre son tablier je ne serais absolument pas contre. Mais bon après j'étais pas sûre de mes capacités à me retenir et dans ce cas on devrait attendre pour préparer le repas et manger. « Je peux me permettre de fouiller dans le frigo ? » chez moi je n'aurai pas hésite, mais justement je n'étais pas chez moi et je n'osais pas trop ouvrir les placards et le frigo.





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Garret Thomson
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MessageSujet: Re: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptyMer 17 Fév - 22:17

 
Valentine's disaster.Larret  valentine's disaster - laura ♥ 3873628663
J'étais content de passer ma Saint Valentin avec Laura. Enfin voilà, oui, bon, d'accord, j'avais stressé comme un fou toute la journée parce que je savais que ça allait être un grand moment cette préparation, et je ne m'étais pas trompé, j'avais bien galéré. Mais maintenant qu'elle était là, j'avais l'impression de ne plus penser à rien. Comme à chaque fois que je la voyais, en fait. Je pouvais pas expliquer ce que sa présence me faisait, c'était… J'avais l'impression de tout oublier, d'être juste bien avec elle. Je ne pensais qu'à elle, et c'était ce que je voulais. Et la voir, elle et son sourire, c'était juste parfait, elle était parfaite. Par moment, j'avais du mal à réaliser que ça y est, qu'on était vraiment ensemble, après les nombreuses perches qu'elle m'avait tendu. C'était si simple maintenant, moi, ça m'allait très bien en tout cas. Enfin depuis le temps, j'ai envie de dire qu'on méritait d'être tranquille un peu. Enfin j'avais un peu fait le sourd aussi, j'aurais pu être un peu plus avenant, un peu plus réactif à ses avances. Et vu comment on était bien maintenant, je regrettai de ne pas avoir cédé plus tôt. Enfin, maintenant, c'était fait, et puis voilà, plus besoin de penser à ce qui se passait avant.
« Ah non, ton repas me convient parfaitement. Je ne suis pas difficile pour manger ne t'inquiète pas » Enfin, heureusement en fait, parce que déjà que je n'étais pas trop sûr que ce que j'avais fait aller être bon, alors si en plus elle était compliquée, on n'allait pas s'en sortir. Non, mais je savais bien qu'elle n'était pas compliquée, je veux dire, ça se voyait, qu'elle n'était pas trop du genre à faire des chichis pour quoi que ce soit d'ailleurs. Et puis au quel cas, ça me dérangerait franchement pas. Bref.

Je me penchais de nouveau un peu sur le repas, parce que c'était pas le tout de faire les yeux doux à Laura, mais quand même. Déjà que mon repas ne sentait pas très bon, il ne valait mieux pas que je le lâche des yeux trop longtemps. On continuait de discuter quand même, même si j'étais un homme, j'arrivai à faire deux choses à la fois, ça devait être mon côté père célibataire. Je lui avouais que Marcus avait très volontairement proposé de lui offrir son lit pour la nuit, même si, dans ma tête, il était absolument hors de question que Laura dorme autre part que dans mon lit, à moi. « Marcus est adorable, mais si je prends son lit j'aurai peur que toi tu attrape froid dans ton grand lit et que tu te sentes seul » Je rigolais, au moins, on était sur la même longueur d'onde à ce niveau-là. « Oui, vraiment juste parce que je risque d'attraper froid alors ! » dis-je en rigolant, mais non, j'avais vraiment très très envie de dormir avec elle. Enfin et autre, parce que bon, c'était la Saint Valentin quand même, et puis elle m'avait dit elle-même qu'elle avait mis de beau sous-vêtements, je gardais ça dans un coin de ma tête quand même. Donc bon, non, je pense qu'on n'allait pas faire que dormir, enfin, mieux valait ne pas y penser maintenant, en fait. Pour m'enlever ces images, bien que très agréables, de la tête, je lui demandai à mon tour comment c'était passé sa journée à elle. « Oui, mais c'était long. Puis aussi je me suis fait convoqué par mon chef de service à cause de mon stagiaire et du coup en partant j'ai été le terroriser un peu pour me calmer » Ça m'embêtait qu'elle ait passé une mauvaise journée, surtout que moi je n'avais pas travailler, j'avais juste essayer de préparer une soirée convenable. Et elle, elle s'était damnée à travailler. J'avais énormément de respect pour ce qu'elle faisait, être infirmière, je trouvais ça remarquable. J'avais pas eu l'occasion de le lui dire, mais ça viendrait sans doute. « Bon ben t'as bien mérité de te poser ce soir alors, et si t'as besoin d'aide pour aller traumatiser le stagiaire, tu m'appelles ! » Bah oui, si il fallait aller défendre Laura, je le ferai mais sans problème, ça me paraissait totalement normal. Enfin voilà, c'était ma copine quand même, même si on se l'était jamais dit, mais si quelqu'un devait la défendre, c'était moi.

Mais l'état de mes plats m'inquiétait un peu. Enfin, ça sentait clairement pas très bon, alors que d'habitude, la blanquette de veau, ça sentait plutôt bon, non ? Enfin du moins, ça ne puait pas, alors que là… Laura ne disait rien mais bon… Non, je n'avais pas envie de prendre le risque de l'empoisonner ou quoi que ce soit, je préférais lui demander de l'aide. Bien sûr, ça m'embêtait un peu de la faire faire quelque chose, mais bon, c'était pour notre bien, au fond. « Je veux pas t'alarmer, mais c'est vrai que l'odeur est particulière. Laisse moi voir » Bon, la preuve en était que je n'avais peut être pas tout à fait tord. Je m'écartais des plaques pour nous servir deux verres de vin, la laissant constater les dégâts. Puis je revenais près d'elle, me glissant derrière elle, posant les verres de vin pour libérer mes mains que je posais sur sa taille. J'en profitais pour poser mon visage dans le creux de son cou, y déposant un baiser, et lui demandant si c'était si grave que ça. « Comment te dire…. » Bon, je suppose que ça voulait dire oui, c'était pas mal grave. « Si on veut pas être malade cette nuit, on devrait s'abstenir de manger ta blanquette » Ça me faisait plutôt rire, alors qu'elle, elle avait l'air toute gênée de me dire ça. « Oui, bon, c'est pas vraiment le but de passer la nuit à être malade, donc je vais te préparer autre chose ! » lui dis-je plutôt enthousiaste, même si je n'avais aucune idée de ce que j'allais pouvoir lui préparer d'autre, parce que le frigo était un peu vide. Elle se retournait vers moi, et je gardais mes mains sur sa taille. « Mais c'est pas grave, moi aussi j'ai foiré plus d'un plat avant de faire des trucs convenable » Bon, on va dire que c'était un peu rassurant. Un jour j'y arriverai, c'était un peu ça qu'elle voulait dire. « Par contre ton riz à l'air très bon » Je riais. « Bon, ça va alors, j'ai pas absolument tout foiré, ça passe ! » Enfin bon, on n'allait pas non plus se nourrir que de riz, ça serait un peu triste pour un repas de Saint Valentin. « Si tu as du poulet, on peut réussir à faire quelque chose de bien. Je t'apprendrais si tu veux » Avoir Laura en prof de cuisine, je pense que c'était à peu près la seule manière de me faire faire de la cuisine. Ça m'allait parfaitement. « D'accord, ça me va ! » Je lui volais un baiser avant de me détacher d'elle. « Je peux me permettre de fouiller dans le frigo ? » « Oui bien sûr vas-y, fais comme chez toi, je vais laver les gamelles en attendant. »

Je prenais la gamelle dans laquelle j'avais tenté de faire cuire le veau, en repensant à ce que je venais de dire. « Fais comme chez toi. » Enfin, je veux dire, j'aurais dit ça à n'importe qui, ça passait tout simplement, mais dire ça à Laura, enfin je sais pas, j'y repensais un peu à deux fois. Enfin, ouais, au fond, j'aimerai bien qu'elle considère la maison comme chez elle un peu, sans lui dire d'emménager ou quoi mais bon… Enfin voilà, j'aimais bien être avec elle, c'est tout. Mais pour l'instant, j'avais gardé ça pour moi, j'en n'avais parlé à personne, ni aux garçons, ni à Jack et Tom. Je faisais couler l'eau chaude dans l'évier en vidant le truc qui était dans la gamelle dans la poubelle. « Dis, t'as parlé à Evy de… Enfin de nous ? » C'était un peu bizarre comme question, mais en fait, à bien y penser, j'avais envie d'en parler avec elle. « Enfin, même nous on n'en a pas vraiment parlé, mais on est un couple, non ? » Bon, ok, ça c'était encore plus bizarre comme question. Je savais pas exprimer ces choses-là, j'avais du mal à en parler. « J'ai pas envie de me prononcer trop tôt mais… Enfin voilà… La prochaine fois qu'on se retrouve avec tout le monde, j'ai pas envie de faire semblant avec toi quoi... » J'avais l'impression de me perdre dans ce que je disais, complètement. Mais enfin voilà, c'était elle aussi, je sais pas, elle me faisait perdre mes moyens un peu et… Enfin voilà ! « Bref, t'as trouvé quelque chose dans le frigo ? C'est une frigo de mecs hein, y a vraiment pas grand-chose dedans. » Je continuais de faire la vaisselle, en essayant de changer de sujet parce que je disais un peu n'importe quoi je crois… Et j'avais pas non plus envie de faire fuir Laura…


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Laura Spencer
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MessageSujet: Re: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptyVen 19 Fév - 16:57

Valentine's disaster










D'habitude quand je rentre du boulot je m'installe devant la télé pour regarder des documentaires à la con tout en mangeant le plus de cochonnerie possible. Ca c'était avant que Garret ne succombe à mes avances et à mon charme fou. J'étais une sirène et rien qu'avec ma voix de diva il était tombé dans mes filets. Bon d'accord je n'avais rien d'une sirène et surtout je chantais aussi bien qu'une écrevisse qui se fait tuer mais bon le résultat était là quand même parce que je passais la Saint-Valentin avec lui. J'avais pas pris d'affaire de rechange mais à la rigueur ce n'était qu'un détail, quoi qu'il se passe, ce soir je comptais bien rester ici avec lui. En plus ses garçons n'étaient pas là et même que Marcus me proposait son lit. D'accord j'étais petite et je pouvais tenir dans un lit d'enfant sans problème, mais si Garret n'était pas là, c'était pas drôle du tout, puis le pauvre il allait avoir froid. Voilà c'était ça mon excuse bidon pour qu'il ne m'abandonne pas dans la chambre de ses enfants haha. « Peut être aussi pour profiter de ton corps et de tes bras musclé. » Et pour l'avoir vu plusieurs fois torse nu je pouvais vous dire que ouais il était musclé. En même temps il était coach sportif donc ça pouvait s'expliquer facilement aussi. « Puis si tu attrapes froid, maintenant tu as une infirmière à ton entière disposition » encore une fois je ne faisais absolument pas dans la subtilité, mais bon il commençait à être habitué maintenant.
A son tour il m'avait demandé si j'avais passé une bonne journée. En soi ce n'était pas une mauvaise journée, juste une longue garde qui c'était terminé sur ma convocation. Pauvre Simon, si il savait que maintenant j'allais lui en faire voir de toutes les couleurs. « Tu es mon chevalier en armure, mais apparemment mon regard à suffit à faire peur. »  en vrai juste pour voir la tête que ferais Simon ça serait très tentant de demander à Garret d'aller prendre ma défense et de le faire flipper. Mais non, il fallait que je sois raisonnable « Je suis si effrayante que ça ? » C'était une question légitime étant donné que Simon avait failli se pisser dessus en me voyant.

Malgré sa volonté que je me repose ce soir et que je ne fasse rien, Garret avait des doutes sur son repas et m'avait demandé d'y jeter un coup d'oeil. A première vue ça n'avait pas l'air terrible et puis l'odeur était déjà un premier indice. Pour le coup son repas était foutu et j'essayais de lui dire avec délicatesse. Il n'avait pas l'air de mal le prendre et puis je le rassurai en disant que moi aussi j'avais loupé plus d'un plat et je le vivais super bien. Puis le point positif comme je lui faisais remarquer c'était que son riz était parfait. Du coup je lui proposais de l'aider pour un repas B et lui demandé si je pouvais fouiller. Sa réponse était aussi rapide que naturelle, je pouvais faire comme chez moi.  « Je vais éviter quand même sinon ta maison va ressembler à un bordel sans nom » parce que oui vivre qu'avec des filles c'était compliqué, surtout quand on avait des horaires décalés et maman n'aidait pas non plus avec ses crises. Au final on arrivait à s'en sortir, mais même si sa phrase me faisait très plaisir, je ne prendrais peut être pas mes aises à ce point là. Surtout que cette phrase semblait avoir déclenché quelque chose en lui. Je l'écoutais de plus en plus intrigué et il semblait tellement gêné. Okay très bien, j'allais quand même l'aider avec tout ça. « Est ce que ton point faible serait de ne pas être à l'aise pour parler de sentiments et d'émotions ? » c'était assez adorable de voir Garret chercher ses mots et essayer d'exprimer quelque chose et pas sympa de ma part de me foutre un peu de lui, mais je le faisais avec gentillesse et surtout c'était trop tentant. Ceci dit, il me fallait quand même répondre à sa question. D'après ce que je comprenais lui n'en avait parlé à personne, moi..c'était différent. « J'aurai peut être du en parler avec toi avant… mais oui j'en ai parlé à Evy, à mes filles aussi. » c'était pas de ma faute, j'étais obligé, dès que Garret était parti de chez moi j'avais pas pu m'empêcher d'envoyer un message à Evy tellement j'étais excitée et heureuse et puis le dire à mes filles c'était normale aussi. Elles étaient plus âgées que les fils de Garret donc c'était moins compliqué pour moi d'expliquer les choses. Puis oh je voulais pas mourir seule et triste non plus. « Je suis désolé ? » Oui ? Non ? Je sais pas ? « Enfin non je suis pas désolé parce que d'accord j'ai mal joué mon coup parce que oui on aurait du en parler, mais pour moi c'était logique qu'on était en couple » bien souvent ma logique ne correspondait pas à la logique des gens, ce qui posait souvent des problèmes, mais pour le coup j'espère qu'on était sur la même longueur d'onde.  « enfin je sais pas pour toi, mais quand je t'ai sauté dessus, c'était pas juste pour un coup d'un soir. » après je ne disais pas non plus qu'il était l'homme de ma vie, que je voulais me marier avec lui demain et tout ça, c'était bien trop prématuré pour dire si notre histoire allait fonctionner ou pas. Mais en tout cas je voulais faire les efforts pour que ça fonctionne, je ne voulais vivre à fond cette relation tout simplement. « Et moi non plus je n'ai pas envie de me cacher » au moins on était tout les deux d'accord sur ça et en vrai ça faisait super romantique de parler de ça pendant la Saint Valentin et alors qu'on essayait de préparer quelque chose pour le dîner tout les deux. Genre on était un vieux couple alors que ce n'était absolument pas le cas.
Malgré ça, je sentais que ce n'était pas le sujet de conversation qui mettait le plus à l'aise Garret et je comprenais son envie de changer de sujet. Il était juste adorable et moi aussi j'aurai pu l'être, sauf qu'en faisant demi tour sur moi même pour lui répondre, j'avais laissé échappé la boîte d'oeuf qui s'était lamentablement échoué par terre. Okay ça c'était fait… « Bah j'avais trouvé des œufs, mais je crois que c'est foutu maintenant. Je suis désolé » finalement je n'étais peut être pas plus beaucoup doué que lui en cuisine, pourtant une omelette c'était tellement bon. « Tu caches où ta serpillière ? » et qu'il ne me fasse pas le coup du je vais nettoyer ne t'embête pas hein. Voyant que ça ne fonctionnerait pas, il avait même pas chercher à lutter et m'avait indiqué l'endroit. Je m'en emparait mais avant il fallait enlever les œufs et ça c'était la misère. Tant bien que mal j'avais réussi à enlever toutes les traces d’œufs à terre et c'était comme si rien ne s'était passé, à part qu'il n'y avait plus grand-chose pour cuisiner. Mais ça passerait, on allait improviser quelque chose. « Entre toi qui brûle les plats, moi qui fait tout tomber, on va finir avec des tartines de pain pour le repas » ça serait quand même un peu ridicule mais tellement très drôle. Au moins on ne risquait pas d'oublier cette première Saint-Valentin.

Le temps que je finisse de nettoyer, de son côté Garret avait fini la vaisselle et je me mettais à se côtés pour pouvoir me laver les mains. Il était tout proche de moi et là maintenant, tout de suite je pensais à tout autre chose que manger. Je me mettais face à lui et tirer sur les pans de sa chemise pour la retirer de son jean sans le quitter des yeux et passer mes mains sous sa chemise pour explorer son torse et son dos « On pourrait remettre la cuisine à plus tard non ? » je lui laissais pas le choix en fait parce que là je ne pourrais plus m'arrêter et je l'attirais à moi pour pouvoir l'embrasser et commencer à enlever les boutons de sa chemise un par un. Dans mon dos j'avais le plan de travail et dans ma tête ça semblait être une bonne idée de m'y asseoir pour pouvoir être à sa hauteur et passer mes jambes autour de sa taille. En théorie oui c'était génial, dans la pratique j'avais un peu loupé mon coup… Les caresses de Garret me faisait frisonner et je ne pensais plus à rien jusqu'à ce moment fatidique où en voulant m'asseoir sur la table mon genou avait rencontré peut être un peu violemment les parties intimes de Garret. Comment j'avais fait ? Je n'en avait aucune idée, mais ça avait stoppé net Garret et je pouvais lire sur son visage qu'il souffrait un peu beaucoup et moi je me sentais vraiment très très gênée. « Mon dieu Garret, je suis désolé, ça va aller ? » il ne desserrait pas les dents et essayait de me dire que ça allait, mais ce n'était pas convaincant du tout « Viens, on va aller dans le canapé, tu seras mieux » je le prenais par la main et tout doucement on était arrivé dans le salon où il s'était écroulé dans le salon. Je l'abandonné quelques secondes pour revenir avec un paquet de petit-pois surgelé « Tiens mets ça, ça va te faire du bien » Il avait pris le paquet et je m'installais à ses côtés en passant mes mains dans ses cheveux. Je n'osais plus trop le toucher en fait et je me sentais vraiment mal, j'avais un peu tout gâché et c'était triste. Heureusement qu'il avait déjà eu des enfants. « Je suis désolé, vraiment » le dire ne changerait pas grand-chose mais bon voilà quoi. « Tu veux que je te fasse un bisou magique ? » Dans ma tête ça sonnait comme une phrase normale, ce n'est qu'en voyant l'expression de Garret que je comprenais que ma proposition était un peu beaucoup tendancieuse. Maintenant je comprenais mon erreur et peut être aussi que je ne verrais plus jamais cette phrase de la même manière. « Enfin non, mais enfin tu vois et aaarg je vais me taire et aller me cacher je crois » c'était peut être le moment le plus gênant de ma vie.





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Dernière édition par Laura Spencer le Sam 27 Fév - 22:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptyDim 21 Fév - 17:54

 
Valentine's disaster.Larret  valentine's disaster - laura ♥ 3873628663
L'idée de passer la Saint Valentin avec Laura était définitivement plaisante, mais bon, c'est vrai que au niveau du repas, j'aurais peut être bien dû l'inviter au restaurant, parce que la cuisine et moi, ça faisait quinze. J'avais voulu faire le malin mais je n'aurais vraiment pas dû. Pour les prochaines Saint Valentin, éventuellement, je l'inviterai au restaurant, ou je commanderai chez le traiteur, quelque chose comme ça. Enfin bref, pour l'instant, il fallait que je me concentre sur ce qu'on faisait. J'étais content de l'avoir à mes côtés. Et j'étais content aussi de pouvoir parler normalement avec elle, sans en faire trop, c'est juste naturel. On prenait des nouvelles l'un de l'autre, et j'étais ravi de voir qu'elle aussi comptait bien rester dormir, tant mieux. « Peut être aussi pour profiter de ton corps et de tes bras musclé. » Je souriais, évidemment. Enfin, je ne lui disais pas, mais moi aussi, j'avais bien l'intention de profiter de son corps, à elle. Enfin, la Saint Valentin, c'était pas non plus fait pour jouer aux dominos quoi… Et puis enfin voilà… Laura elle était… Enfin moi je pouvais pas lui résister au moins. Elle était jolie, mignonne, avec cet aspect un peu de femme fatale, bref, elle était irrésistible en fait. « Puis si tu attrapes froid, maintenant tu as une infirmière à ton entière disposition » C'était presque une invitation à tomber malade, en fait. « Oui, c'est vrai. Je me suis pas encore totalement fait à cette idée ! » A l'idée que je l'avais tous les jours que je voulais, pour moi. Que si je tombais malade elle serait la première que j'appellerai, pas parce qu'elle était infirmière mais parce qu'elle serait la première personne que j'aurais envie de voir, ce genre de chose. On n'était pas ensemble depuis si longtemps que ça, mais j'avais l'impression que ça allait vraiment vite. Elle occupait déjà une place assez importante dans ma vie, je crois. Et bref. A mon tour, je lui posais des questions sur sa journée. Elle me confiait qu'elle avait eu affaire à un stagiaire qui avait été dire des choses à son directeur ou je ne sais quoi. Si elle avait des problèmes avec lui, lui aurait des problèmes avec moi. « Tu es mon chevalier en armure, mais apparemment mon regard à suffit à faire peur. » C'est vrai que Laura était une femme de caractère. « Je suis si effrayante que ça ? » Je riais. Effrayante, avec ses yeux d'ange et tout ça ? « Non, enfin, je ne trouve pas au moins ! » Après, bon, je ne la côtoyais pas au travail, mais j'avais du mal à croire qu'elle pouvait faire peur quand même. Bref, je n'avais pas envie de la mettre à contribution, de l'embêter, mais je m'étais quand même senti forcé de lui demandais de l'aide pour le repas, tout simplement parce que je ne voulais pas lui faire manger un truc absolument immonde. Et le verdict était tombé : c'était immangeable. Je n'étais pas vexé, bien au contraire, ce n'était pas grave du tout. Il suffisait de trouver un plan B maintenant quoi… Elle me demandait si elle pouvait regarder dans le frigo, et spontanément, je lui disais de faire comme chez elle. « Je vais éviter quand même sinon ta maison va ressembler à un bordel sans nom » Je riais en me mettant à la vaisselle pour nettoyer la gamelle avec la viande et la sauce. « Oh tu sais, là, j'ai rangé parce que tu venais, mais habituellement, c'est déjà un bordel sans nom à la maison, alors un peu plus, un peu moins... » Et puis, enfin voilà. J'avais envie qu'elle se sente bien ici, peut être pas tout de suite s'installer et tout mais, voilà. Qu'elle puisse se sentir la bienvenue, quand elle voulait.

Enfin toutes ces pensées un peu trop sentimentales et avancées faisaient que je disais n'importe quoi, je parlais de nous, de notre couple, enfin, de ce que je pensais être un couple au moins, et je me perdais complètement. Oui, je crois que je pouvais dire que ça me faisait perdre pieds complètement. Coup de chance que je faisais la vaisselle et qu'elle était à fouiller dans le frigo, je n'avais pas à la regarder dans les yeux, à me perdre dans son regard et à perdre encore plus pieds. « Est ce que ton point faible serait de ne pas être à l'aise pour parler de sentiments et d'émotions ? » Bon, comme ça au moins, c'était clair. Pas besoin de mentir, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que là, maintenant tout de suite, je n'étais pas très à l'aise. Mais ça me faisait rire qu'elle me le dise comme ça, si naturellement. « Je suis un peu grillé là je crois ! Mais bon, c'est vrai, c'est pas du tout mon truc de parler de… ça. » Ca, c'est-à-dire notre relation, les sentiments que je commençais à avoir pour elle, ces choses-là, enfin, elle avait bien compris je crois. « J'aurai peut être du en parler avec toi avant… mais oui j'en ai parlé à Evy, à mes filles aussi. » J'appréciais son honnêteté et même si je ne disais rien, ça ne me dérangeait pas plus que ça. Je veux dire, si vraiment ça m'aurait dérangé, je lui aurais dit d'entrée que ce serait bien de garder ça pour nous, hors je l'ai pas fait. Et puis, voilà. Même si moi je ne l'avais pas fait, les garçons s'en fichaient un peu et Jack et Tom… Bah voilà on se dit pas les choses entre mecs comme on se les dit entre filles je crois. « Je suis désolé ? » Hein quoi ? « Enfin non je suis pas désolé parce que d'accord j'ai mal joué mon coup parce que oui on aurait du en parler, mais pour moi c'était logique qu'on était en couple »  Ca me faisait sourire, enfin franchement, je pouvais pas dire que je m'en fichais, mais un peu quand même. Elle avait pas à s'excuser pour ça au moins. « Enfin je sais pas pour toi, mais quand je t'ai sauté dessus, c'était pas juste pour un coup d'un soir. » Je riais. « Non moi non plus, rassure toi !!! » Enfin je veux dire, les coups d'un soir, c'était pas vraiment mon truc, je les laissais à Tom généralement. Et puis, les filles qui étaient des coups d'un soir, pour moi, c'était des filles inintéressantes, qui avaient une bille à la place du cerveau, et qui étaient pas toujours physiquement au top. Alors que Laura, c'était tout le contraire. Non, c'était vraiment pas un coup d'un soir. « Mais t'as pas à t'excuser hein ! Enfin, voilà, je voulais juste savoir si pour toi… Enfin… Bref, je préférais juste savoir ce que tu pensais toi avant d'en parler, mais ça me pose vraiment pas de problèmes que tu en aies parler. » Et puis, c'était Evy quoi, la connaissant, ça m'étonnerait qu'elle aille dire à Laura que c'était une grosse bêtise ou ce genre de choses, et ses filles, je ne les connaissais que comme ça, mais elles avaient plutôt l'air du genre à se réjouir pour leur mère que l'inverse. « Et moi non plus je n'ai pas envie de me cacher » Je souriais, enfin oui, j'étais rassuré. Même si je me doutais qu'elle serait d'accord, ça me rassurait de l'entendre dire, d'être sûr qu'on était sur la même page tous les deux, parce que si ça n'avait pas été le cas, on aurait quand même assez mal commencé cette relation je pense. Là, au moins, c'était clair !

Bref j'étais quand même pas super à l'aise à parler de ça, alors je lui demandais simplement si elle avait trouvé quelque chose dans le frigo en relevant la tête vers elle, trop tard pour voir la boîte d’œufs s'écraser sur le sol. « Bah j'avais trouvé des œufs, mais je crois que c'est foutu maintenant. Je suis désolé » Décidément, à nous deux, on faisait la paire je crois bien. « Oh non, c'est rien t'en fais pas. » lui dis-je. Je finirai la vaisselle, et je nettoierai ça, c'était pas grand-chose après tout. Juste du jaune d’œuf par terre, avec les garçons j'avais connu bien pire ! « Tu caches où ta serpillière ? » Non mais elle allait quand même pas nettoyer, je lui en demandai déjà bien assez. « Non laisse je vais... » Mais je croisais son regard qui me disait clairement que ça ne servait à rien de lui dire que je ferai ça après la vaisselle. « Juste là, dans le placard. » dis-je en pointant du doigt le placard qui se trouvait à côté du four. Ca faisait super romantique comme Saint Valentin, moi qui faisais la vaisselle, elle qui nettoyait par terre… On aurait quand même pu rêver mieux. « Entre toi qui brûle les plats, moi qui fait tout tomber, on va finir avec des tartines de pain pour le repas » En soit, des tartines, ça m'allait, mais c'est vrai qu'on gérait pas. « Bah si tu prévoyais de me proposer d'ouvrir un restaurant ensemble, vaut mieux oublier quoi ! » dis-je en rigolant. Bien qu'en soit ça me dérangerait pas, on risquerait surtout de brûler le bâtiment dans lequel on se trouverait, ce qui n'était vraiment pas une bonne idée. On finissait chacun de notre côté ce qu'on devait faire, ça m'embêtait vraiment de la faire nettoyer, je lui avais déjà demandé de m'aider à faire la cuisine, j'avais un peu honte. Elle me rejoignait au niveau de l'évier pour se laver les mains. Elle était toute proche de moi, et sans vraiment que je n'ai le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, je sentais ses mains agripper ma chemise et passer dans mon dos.  On pourrait remettre la cuisine à plus tard non ? » Je m'empressais de capturer ses lèvres de nouveau. « J'ai pas si faim que ça de toute façon. » lui répondis-je avant de placer mes mains dans le bas de son dos pour la rapprocher de moi le plus possible. A mon tour, mes mains passaient sous son tee-shirt et commençaient à explorer son dos, pendant qu'elle déboutonnait ma chemise. Je la poussais à s'adosser contre le plan de travail pour l'y asseoir, mais entreprenant, elle semblait vouloir y monter seule. Mes mains descendaient au niveau de sa taille, et en l'espace d'une seconde, ses lèvres me manquaient déjà. « Outch ! » Et d'un coup d'un seul, toute l'envie du moment avait disparu car le genou de Laura venait de heurter un peu trop fort mes parties intimes. « Mon dieu Garret, je suis désolé, ça va aller ? » Elle aussi avait tout arrêté. En soit c'était plutôt marrant comme situation, bien qu'un peu frustrant comme situation, mais marrant quand même. Mais pour le coup, j'avais vraiment mal. Ma fierté d'homme me poussait à acquiescer quand même, à lui dire que oui, ça allait aller. Mais elle était loin d'être bête, elle était infirmière, elle devait avoir l'habitude de voir sur le visage des gens si ça allait ou pas. « Viens, on va aller dans le canapé, tu seras mieux » Je n'avais pas vraiment le choix, elle me prenait par la main pour m'amener dans le salon.  Enfin je n'allais pas râler ni faire de la résistance, parce que là maintenant, j'avais juste carrément mal, le genre de douleur très prononcée pour le coup, qui allait passer vite sans doute, mais là tout de suite, ça passait pas du tout. Je m'écroulais complètement dans le canapé pendant que Laura repartait je ne sais où. Elle revenait assez vite en me tendant un paquet de petits pois congelés. « Tiens mets ça, ça va te faire du bien » Je faisais confiance à l'infirmière en elle, mais c'était affreusement gênant comme situation. « Merci. » lui dis-je en prenant le paquet de petits pois que je plaçais au dessus de mon pantalon parce que bon, j'allais quand même pas me foutre en caleçon, et puis ça suffisait largement. Ca faisait toujours mal, mais ça s'atténuait, et puis le fait d'être assis, ça aidait pas mal aussi. Laura s'asseyait à mes côtés, passant sa main dans ses cheveux. Ca aussi, mine de rien, ça aidait à faire passer la douleur. « Je suis désolé, vraiment » A son visage, ça se voyait qu'elle n'était vraiment pas bien là, pour le coup. « Non mais ça va, t'inquiète pas ! Ca arrive ! » C'était compliqué de faire le mec qui là allait très bien, mais vraiment, ça allait passer. Et puis, oui, c'était le genre de choses qui pouvaient arriver, elle n'avait pas à s'excuser pour ça. « Tu veux que je te fasse un bisou magique ? » Je me retournais vers elle, elle avait vraiment dit ce qu'elle venait de dire ? J'explosais de rire, parce que ça se voyait à sa tête que c'était vraiment pas ce qu'elle sousentendait, mais là pour le coup, c'était un peu évident. « Enfin non, mais enfin tu vois et aaarg je vais me taire et aller me cacher je crois » Je continuais de rire malgré moi. Là, d'un coup, la douleur avait disparu.

Je posais le paquet de petits pois sur le côté et passais une main dans le cou de Laura pour la rapprocher un peu de moi et l'embrasser. « Mais non, c'est rien. T'inquiète pas pour le coup je me passerai de bisous magiques... » C'est pas que j'en voulais pas, mais pour le coup, c'était plus un gros mal entendu. Je lui prenais les mains et me rapprochais d'elle. Je m'asseyais face à elle en fait. « Je suis vraiment désolée Laura, cette Saint Valentin est une pure catastrophe, et... » Je n'avais pas le temps de finir ma phrase qu'un bip intempestif retentissait dans la cuisine. J'étais pas totalement sûr de moi, mais je crois bien que c'était le détecteur de fumée. Je me levais d'un coup, abandonnant Laura dans le canapé. J'allais assez vite dans la cuisine, du moins, le plus vite que la douleur venant de mon entre-jambe me l'autorisait. Et en effet, la cuisine était complètement enfumée. Et apparemment ça venait du four. Je m'empressais d'ouvrir la fenêtre de la cuisine pour évacuer un peu et j'ouvrais le four. Bravo moi, j'avais laissé ce que je pensais être toujours la pâte pour les gâteaux dans le four, que j'avais allumé. La honte un peu. Je prenais un torchon, et sortais le plat à gâteaux du four. Je les jetais plus ou moins sur un plan de travail, parce qu'un torchon c'était pas bien aimé et que je venais de me brûler un peu avec. J'allais jusqu'au robinet mettre ma main sous l'eau deux minutes. Laura apparaissait à l'entrée de la cuisine, et le détecteur de fumée s'éteignait enfin. « Tu vois, je suis tellement distrait par toi que j'ai failli foutre le feu à la maison ! » Enfin quand même pas, au pire, ça aurait été de la cendre. Mais bon, bref. Je m'essuyais la main, et retournai vers Laura. Je passais mes bras autour d'elle. « Je suis vraiment vraiment désolée, c'est l'apocalypse là un peu. » Je déposais mes lèvres sur les siennes avant d'ajouter. « Au moins, t'auras eu des fleurs... » C'était sans doute la seule bonne chose qui était arrivée de la soirée. « Tu veux qu'on commande quelque chose, ou on peut aller au restaurant ou n'importe quoi, tout ce que tu veux ! » Bon, sauf faire des câlins au lit parce que j'avais toujours mal, mais bon… Sinon, vraiment, j'étais prêt à tout pour me rattraper.


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Laura Spencer
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MessageSujet: Re: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptySam 27 Fév - 22:25

Valentine's disaster










J'étais rassurée sur le fait que je ne faisais pas peur. Enfin ça c'était Garret qui le disait et je savais pas si je pouvais lui faire confiance. Je le soupçonnait de dire ça pour me faire plaisir ou parce qu'on était ensemble et que même sans maquillage, malade et tout ça il réussirait à me trouver belle. Alors que soyons sincère, quand j'étais malade, je ressemblais à une vieille sorcière. Ce soir j'avais juste fait des efforts pour Garret. Ceci dit, le côté rassurant des choses, c'était que je ne faisais peur qu'à Simon, mais uniquement parce que je l'avais choisie, parce qu'il m'avait fait chier et que maintenant son stage n'allait être qu'un long cauchemars sans fin. Je pouvais admettre que je n'étais pas la meilleure infirmière du monde et que peut être pas moment je faisais des erreurs – heureusement aucunes fatales pour les patients – mais je n'admettais pas qu'on remette en cause mon travail à cause d'un orgueil blessé et d'une drague qu'il n'avait pas pu finaliser. Il était à l'hôpital pour travailler, pas pour faire le joli coeur et bref ce Simon m'énervait et ouais avant d'arriver chez Garret j'étais très énervé, mais maintenant tout allait bien. Surtout quand j'étais avec Garret et qu'il m'embrassait et qu'il essayait de faire les choses bien pour moi et qu'on allait passer une nuit formidable ensemble. Même si son fils me prêtait gentiment son lit, je préférais largement me coller au corps puissant de Garret et profiter de chaque moment avec lui.
Parfois je culpabiliser un peu de passer autant de temps avec lui. Pas parce que je n'étais pas bien avec lui – bien au contraire – mais parce que je passais un peu moins de temps avec les filles et surtout je profitais un peu trop du fait que Zoe soit revenu et qu'elle soit au chômage pour qu'elle s'occupe de Mamie. N'allait pas croire que j'abandonnais mes filles, parce que ce n'était pas le cas, chaque jours je n'étais pas non plus accroché  Garret comme une moule à son rocher. Lui comme moi, n'avions pas eu de vraie relation depuis longtemps alors évidemment prendre ses repères et ses marques ça ne se ferait pas en un claquement de doigt, mais en tout cas on en prenait la bonne voie parce que déjà on essayait de cuisiner ensemble.

Après inspection de son repas et après avoir admis qu'il n'était pas le cuisinier le plus doué, j'avais décidé de l'aider à essayer de préparer quelque chose et naturellement il m'avait dit de faire comme chez moi. Cette petite phrase sans grande importance pour les gens, en avait pas mal pour nous finalement et cela venait de déclencher une grande conversation sur les tenants et aboutissants de notre relation. Chose qu'on aurait peut être du clarifier dès le début, mais on le faisait et c'était tant mieux, malgré tout je sentais que Garret n'était pas le plus à l'aise avec ça et c'était juste adorable. « Faudrait être aveugle pour pas le remarquer. Je suis même presque sûre que faire la cuisine t'angoisse moins que parler de ça » c'était drôle et ouais ça me faisait rire. C'était peut être cliché de dire que les mecs ne savaient pas gérer les sentiments, mais ça pouvait être vrai aussi pour pas mal de femme et okay ce n'était pas mon cas, mais je n'étais pas non plus le genre de personne à faire dans le grand romantisme et à toujours vouloir parler de sentiments et savoir si on était sur la même longueur d'onde et tout ça. Je n'avais pas besoin de ça pour comprendre qu'il tenait à moi. Ceci dit oui on devait se dire ce qu'on était et comme ça on serait tranquille avec ça. Du coup je décidais de me lancer en avouant que oui j'en avais parlé avec Evy avant même d'en avoir parlé avec lui. Ce n'était pas un manque de respect ou quoi que ce soit, c'était juste que j'avais été tellement contente que quelque chose se passe enfin entre Garret et moi que je n'avais pu m'empêcher de tout de suite téléphoner à ma meilleure amie et tout lui racontait. Puis ce n'était pas comme si elle m'avait encouragé plus d'une fois à prendre les choses en main avec Garret. J'avais suivi son conseil et maintenant voilà on était ensemble, enfin pour ça on l'était, un couple. D'accord un couple tout récent, mais un couple quand même. Du coup moi même je m'embrouillais dans ce que je voulais dire et m'excusais avant de finalement ne pas m'excuser et de tout simplement dire que je voyais pas notre relation comme un genre de sex friend ou autre, je voulais tout simplement qu'on soit exclusif et surtout je ne voulais pas me cacher auprès des autres « Je dois avouer que ça m'arrange, parce que j'aurai difficilement pu rattraper mes paroles. » j'étais rassuré de savoir qu'il n'était pas contrarié du fait que j'avais pris l'initiative d'en parler à Evy et mes filles avant d'en parler avec lui, mais au moins ça prouvait aussi que j'esperais qu'on puisse avoir quelque chose de sérieux non ? « Tu devras te dépêcher de le dire à Jack, sinon il serait capable de te tirer les oreilles si il l'apprend de quelqu'un d'autre » C'était même une certitude, en fait rien que pour voir sa réaction j'avais envie de le dire moi même à Jack, ça serait tellement drôle. Mais non je ne voulais pas être fourbe avec Garret et lui laissait le plaisir de tout raconter à son meilleur ami et à Thomas aussi. Il ne fallait pas oublier Tom pouce quand même. « Après si tu préfères attendre pour le dire à tes enfants, je peux le comprendre » les siens étaient plus jeunes que mes filles et je pouvais comprendre que ce n'était pas le sujet le plus facile du monde à aborder, donc après non je ne le prendrais pas mal si Garret préférait attendre.

Maintenant qu'on avait eu cette conversation, je pense qu'on était tout les deux un peu plus détendu. Enfin surtout Garret qui n'avait plus à parler de sentiments mouhaha, je pense aussi que l'un comme l'autre on était rassuré de savoir qu'on voyait les choses de la même manière et on pouvait reprendre le cours de notre soirée aussi normalement que possible. Enfin c'était ce qui aurait été sympa. Seulement après avoir fouillé dans le frigo pour savoir ce qu'on pourrait manger, j'avais tout simplement fait chuter la boîte d'oeuf. Bon ben ce soir on ne mangera pas d'omelette non plus. Je sais qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs, mais je suis pas sûre que le sol soit le meilleur moyen pour les battre et surtout pour les cuire. Définitivement nous mettre tous les deux dans une cuisine c'était une très mauvaise idée, on était des catastrophes ambulantes. En bonne boulette qui se respecte après ma catastrophe il était temps de nettoyer tout ça. Parce que j'étais polie et bien élevée je demandais à Garret où il cachait sa serpillière au lieu de me mettre à fouiller partout. Il avait fait une tentative pour me dire de ne rien faire mais il s'était arrêté en pleine phrase. Encore une fois mon regard avait gagné la bataille. Okay peut être que j'allais vraiment me remettre en question et pensais que je faisais vraiment peur. Je préférais ne pas trop me poser de question sur ce sujet et me concentrer à nettoyer mes conneries pendant que Garret laver les siennes pour finalement se retrouver face à l'évier. Une vraie vie de couple.

Seulement j'étais pas faite pour une vie de couple bien rangée, j'avais déjà donné pendant mon mariage et au vu du résultat je voulais pas foncer dans le mur avec Garret. Puis comme nos tentatives de cuisines avaient lamentablement échouée, je me disais que passer à autre chose ne pouvait que nous faire du bien et surtout parce que j'en avais envie, je me jetais sur les lèvres de Garret et lui proposait – sans vraiment lui laisser le choix – de penser à la cuisine bien plus tard. Pour l'instant j'avais envie de bien plus et je lui faisais clairement comprendre en passant mes mains sous sa chemise. Les choses devenaient passionnée entre nous et plus rien ne pouvait nous arrêter. Ses mains dans mon dos et ses lèvres dans mon cou me faisaient perdre la tête, j'en voulais plus et plus vite et pour moi la seule solution pour ça, c'était de pouvoir être un peu plus à son niveau et c'était pour ça que j'avais essayé de m'asseoir sur la table de la cuisine. Sauf que ma tentative était lamentablement tombé en l'eau quand mon genou avait heurté l'entrejambe de Garret. Le cri qu'il laissa passé parlé de lui même et moi je ne savais plus où me mettre. J'étais gênée et mal à l'aise de lui avoir causé autant de souffrance alors que je voulais tout le contraire. Déjà que notre soirée avait connu pas mal de catastrophe mais alors là c'était le pompon. Le pauvre avait l'air de vraiment souffrir, mais je ne pouvais rien faire pour lui.
Par défaut je le prenais pas la main pour le conduire sur le canapé. Même s'il me serait la main trop fort parce qu'il avait mal je ne lui en voudrait pas. Je l'abandonnais quelques secondes pour chercher un paquet de légumes congelés qui pourrait aider à faire passer la douleur. Je m'installais à ses côtés en passant ma main dans ses cheveux et sur sa nuque dans une tentative désespérée de me faire pardonner en lui répétant encore une fois combien j'étais désolé. « Tu peux me dire combien de fois ça t'es arrivé ? Jamais je parie et en même temps heureusement que les femmes ne sont pas aussi maladroite que moi » Genre ça arrivait, dans les séries pour faire rire les gens oui d'accord, ou alors quand on le faisait intentionnellement parce qu'un mec était trop lourd là d'accord. Mais dans le feu de l'action non c'était pas possible. Ca me rendait triste parce que d'une part j'étais frustrée et surtout parce que je lui avais fait super mal. Heureusement qu'il avait déjà eu des enfants parce que peut être à cause de moi j'avais tué toute sa possible descendance future.
Puis je sais pas pourquoi, mais naturellement je lui proposais de faire un bisou magique. Dans ma tête ça sonnait mignon et adorable et tout ça. C'est seulement en voyant la tête de Garret que je comprenais le sens véritable de mes paroles et okay c'était le moment le plus gênant de ma vie et je sais pas j'avais envie de mourir et de partir loin, très loin. Genre sérieusement il allait penser quoi de moi maintenant ? Urg voilà j'avais vraiment envie de disparaître et je sais pas voilà et il m'embrassait et ça m'aider pas à garder les idées claires « non je pense que ça serait pas une bonne idée » il essayait de dissoudre ce gros malentendu mais j'étais pas à l'aise pour autant, je me sentais je sais pas, j'étais pas palpable et il était adorable. Je l'écoutais parlé, du moins j'essayais jusqu'à ce qu'on entende une sonnerie ignoble. Mon premier réflexe fut de me recroqueviller dans le canapé en hurlant « Les martiens sont venus nous chercher, on est foutu » Je levais doucement la tête et ouvrait un œil pour voir que Garret n'était plus là. Merde il était la première victime, okay c'était maintenant que je devais aller le récupérer et le mettre en sécurité. Puis en fait en arrivant dans la cuisine pour voir ce qu'il se passait la sonnerie c'était arrêté et je me rendais compte que c'était juste son four qui avait voulu nous parler et nous dire que maintenant le dessert était aussi foutu. « Ne t'inquiètes pas, j'aime ton apocalypse, au moins c'est une soirée qu'on oubliera pas » je posais ma tête sur son torse et profiter juste du moment. Si on faisait un résumé des événements d'accord tout était contre nous et on pouvait déclarer que la soirée était une véritable fiasco et pourtant j'avais adoré chacune des minutes quand bien même rien ne s'était passé comme prévu. « J'ai pas envie de bouger et surtout toi tu n'y arrivera pas » on peut me dire merci pour ça… « Tu restes dans le canapé, je nous commande une pizza et on se fait une soirée sans plus de dangers d'accord ? » au final c'était ce qui me semblait le pus sécurisant pour nous. On traînerait plus dans la cuisine donc on pourrait plus rien brûler et lui pouvait essayer de récupérer toutes ses facultés physiques.
Je l'embrassais dans le cou avant de le pousser jusqu'au canapé pour commander les pizza. Le temps que le livreur arrive, j'essayais de faire tremper les moules à gâteaux avant de vite ouvrir la porte à la première sonnerie de Monsieur Pizza et de le retrouver dans le salon « Voilà notre dîner est prêt. Je trouve qu'on s'est plutôt pas mal débrouiller non ? » quoi on pouvait pas croire que c'était une pizza maison ? Même pas un peu ? Bon tant pis. Je lui donnais une part avant de me servir et de m'installer face à lui « Bon je peux dire que la Saint Valentin c'est pas pour nous, mais j'aime bien. » tout le monde ne pouvait pas se vanter d'avoir eu autant d'aventure en une soirée en plus « Et pour être honnête, c'est ma toute première Saint-Valentin en fait » avant de connaître Iain, je n'avais jamais eu de petit copain sérieux au point de rester aussi longtemps avec eux et une fois que j'étais avec Iain, il n'avait jamais voulu fêter Cupidon parce que pour lui c'était trop commercial. Ce soir Garret me dépucelait de la Saint-Valentin !!





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Dernière édition par Laura Spencer le Mar 29 Mar - 15:56, édité 1 fois
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Garret Thomson
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MessageSujet: Re: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptyJeu 10 Mar - 1:06

 
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C'est vrai que clairement, je n'étais pas le cuistot de l'année. Mais voilà, un père célibataire, au fond, ça ne faisait que deux ans que je devais me débrouiller pour faire à manger aux garçons, et non, je n'étais vraiment pas un pro dans la matière. Les plats tout préparés, je connaissais. Les conserves, j'en faisais mon affaire. Et les fast-food ne connaissaient que moi. Mais oui, je devais bien l'avouer, dès qu'il fallait préparer un vrai plat, c'était la catastrophe. Encore plus quand je me mettais une pression monstre parce que c'était pour Laura. Enfin, c'était tout bête, mais je n'avais vraiment pas envie de gâcher cette Saint Valentin. C'était la première qu'on passait ensemble, et j'espérais la première d'une série de plusieurs, alors oui, j'avais envie de faire les choses bien. Mais c'était un véritable désastre… Si bien que je ne voyais pas d'autres choix que de demander à Laura de m'aider, ou au moins de regarder si c'était vraiment comestible ou pas. Ca m'embêtait, parce que Laura avait travaillé toute la journée, et j'avais voulu préparer tout ça pour qu'elle puisse se reposer un peu. Mais au final, j'étais obligé de lui demander de l'aide, histoire qu'on évite l'intoxication alimentaire. Mais bien entendu, le verdict était sans appel : le repas était fichu. J'étais déçu de moi, au fond, mais elle me proposait gentiment d'essayer de trouver autre chose, et apparemment, le riz n'était pas trop mal. Je prenais les gamelles foutues pour les laver, en la laissant gérer la situation en cuisine, avec l'intention quand même de l'aider après coup. Mais je sais pas, me retrouver comme ça avec elle en cuisine, je trouvais ça très bien, je me sentais à l'aise, et un peu malgré moi, je me mettais à parler alors que j'aurais mieux fait de me taire… Je sais pas, je pensais que c'était normal de parler de ce qu'il se passait entre nous, mais j'avais du mal à m'exprimer normalement, en fait. Et puis, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que je n'étais pas vraiment à l'aise pour parler de ça apparemment… « Faudrait être aveugle pour pas le remarquer. Je suis même presque sûre que faire la cuisine t'angoisse moins que parler de ça » Bon, au moins, j'avais le mérite de la faire rire ? C'était tellement, naturel que ça en devenait presque bizarre. Je veux dire, on était ensemble depuis quoi… Deux semaines ? Quelque chose comme ça ? Et tout était déjà si facile que voilà, moi, ça me rendait heureux, et elle aussi apparemment. « Je dois avouer que ça m'arrange, parce que j'aurai difficilement pu rattraper mes paroles. » Ca ne me dérangeait vraiment pas qu'elle en ait déjà parlé à ses filles et à Evy, moi j'avais préféré clarifier les choses parce que j'étais pas sûr qu'on ait vraiment les mêmes attentes. Mais j'étais bien rassuré finalement. « Ca aurait été un peu compliqué, en effet ! » Et puis, au fond de moi, j'étais content qu'elle nous voit comme un couple. Parce que c'était comme ça que je voyais les choses moi aussi. Je voulais pas qu'on soit le genre à se voir comme ça de temps en temps. Non, enfin c'était peut être un peu tôt pour le dire, mais je voulais être un couple, un vrai couple. « Tu devras te dépêcher de le dire à Jack, sinon il serait capable de te tirer les oreilles si il l'apprend de quelqu'un d'autre » C'est vrai que j'avais peut être un peu trop attendu pour le dire aux deux potes du coup, si elle l'avait déjà dit à Evy. Mais jusqu'aux dernières nouvelles, Jack n'était pas au courant, sinon, il me l'aurait dit je suppose. « Oui, c'est vrai. Je pense que je vais lui proposer d'aller boire un verre, et à Tom aussi. De toute façon, si Evy lui en avait déjà parlé, il me l'aurait dit je pense ! » Un verre avec les copains, ça faisait un moment qu'on ne s'était pas retrouvé tous les trois, donc ça ne pouvait que faire du bien au final. Et ouais, il allait bien falloir que je leur annonce la bonne nouvelle de toute façon. « Après si tu préfères attendre pour le dire à tes enfants, je peux le comprendre » Ah oui, bien sûr. J'allais devoir en parler à Miles et Marcus aussi, mais non, je n'avais pas envie d'attendre trop longtemps. Parce qu'à partir du moment où ils seraient au courant, Laura pourrait venir librement à la maison, sans avoir à se soucier de s'ils étaient là ou pas. « Oh non, je leur en parlerai assez vite je pense, les garçons t'aiment bien, donc ça ne devrait pas être un problème. Et puis comme ça, je serai plus à l'aise à l'idée de t'avoir à la maison quand ils sont là... » Et puis, vu la réaction de Miles, a dire que Laura venait à la maison parce que c'était ma nouvelle amoureuse. Je crois qu'ils le prendraient bien tous les deux, et ils adoraient Laura, et ses filles, surtout Phoebe, même si elle était bien plus âgée qu'eux. Enfin bref… Non, je ne voyais aucun problème à en parler avec eux.

Mais j'étais content d'avoir eu cette discussion avec elle. Et comme ça au moins, les choses étaient claires entre nous. Et puis Laura avait trouvé une boîte d’œufs dans le frigo et l'avait faite tomber. Je crois que niveau catastrophe culinaire, on n'était plus à ça près. Même si j'étais capable de nettoyer ça après avoir fini avec la vaisselle, je lui indiquais où était la serpillière, et on s'occupait chacun de son truc. Et une fois que c'était fini, les choses… dégénéraient un peu, si on peut dire ? Enfin, non, ça ne dégénérait pas vraiment puisque c'était très agréable. Ses mains passaient sous ma chemise alors que mes lèvres ne quittaient plus les siennes, dévient tout de même dans son cou de temps en temps. A leur tour, mes mains passaient sous son haut, rapprochant Laura encore un peu plus de moi. Mon cœur s'emballait en vue de cette échange passionné. Mais il s'arrêtait aussi tôt en sentant le genou de Laura touchait un peu trop fort mes parties intimes. Oui, ça faisait mal, ce n'était pas une légende, et c'était un peu un bon moyen de couper net toute envie. Laura s'était arrêtée nette elle aussi, m'avait pris la main pour me conduire dans le canapé, avant d'aller me chercher un sac de petits pois congelés pour que je puisse le mettre par dessus mon pantalon. Mais au final, sentir sa main dans mes cheveux étaient bien plus agréable. « Tu peux me dire combien de fois ça t'es arrivé ? Jamais je parie et en même temps heureusement que les femmes ne sont pas aussi maladroite que moi » Je ne pouvais pas m'empêcher de rire un peu, mais juste un peu, parce que j'avais quand même un peu mal. « Si si, je t'assure, c'est pas la première fois ! » Malheureusement pour moi, ça m'était déjà arrivé. Avec Fiona ou même pendant les cours de sport, disons que certaines femmes ne savaient vraiment pas manier les haltères, mais je m'en sortais tant bien que mal ! Et puis, son histoire de bisou magique me faisait rire de plus bel. Elle était adorable quand elle réagissait comme ça, elle avait l'air si préoccupé alors qu'au fond, ce n'était pas grand-chose. Mais la voyant aussi gênée, je ne pouvais m'empêcher de m'approcher un peu plus d'elle et de l'embrasser, tendrement, en lui disant que là, je me passerai bien de bisou magique, quand même. « Non je pense que ça serait pas une bonne idée » Non, c'est sûr, ce n'était pas une bonne idée.

Je me confondais en excuse pour cette Saint Valentin tout simplement ratée, mais je m'arrêtais en attendant une alarme retentir dans la cuisine. J'eus un moment de beug avant de réaliser que c'était le détecteur de fumée. Je me levais immédiatement, un peu oublier la douleur pour le coup. « Les martiens sont venus nous chercher, on est foutu » Hein que quoi ? Je comprenais pas trop, et puis après je me disais que c'était Laura et qu'il valait mieux pas que j'essaye de comprendre. J'étais un peu tiraillé pour rester là et la prendre dans mes parents, mais ma cuisine était potentiellement en train de brûler, donc bon. Laura valait le coup, c'est sûr, mais peut être pas quand même de brûler ma maison. Bref, la cuisine. Bien sûr, les gâteaux, que j'avais laissé dans le four, allumé. Super. J'ouvrais la fenêtre en grand et sortais les gâteaux du four, en essayant d'évacuer la fumée en toussant, pour éviter d'étouffer. La sonnerie s'était arrêté, et Laura m'avait rejoint dans la cuisine. Je passais ma main sous l'eau, parce que je m'étais un peu brûlé, rien de méchant. « Ne t'inquiètes pas, j'aime ton apocalypse, au moins c'est une soirée qu'on oubliera pas » Clairement, non, je l'oublierai pas, cette soirée. « Non, ça, c'est sûr... » dis-je en passant mes bras autour d'elle, et en profitant d'elle, juste de sa présence. De toute façon, maintenant, ça pouvait difficilement être pire que ce qu'il en était là maintenant. Tout avait brûlé, ma libido était réduite à zéro, donc normalement, on ne risquait plus rien du tout. Du coup, je lui proposais que peut être je pouvais l'amener au restaurant si elle le voulait, ou on pouvait commander quelque chose à manger, parce que mon frigo était vide. « J'ai pas envie de bouger et surtout toi tu n'y arrivera pas » Je souriais, on reconnaissait bien l'infirmière en elle. « Ca va hein tu sais. Ca faisait mal sur le coup mais je suis capable de bouger quand même ! Mais c'est vrai que j'ai pas trop envie de bouger non plus... » Tout simplement parce que là, maintenant, en l'ayant dans mes bras, j'avais envie de rien faire d'autre. Je n'avais même pas envie de bouger de là, parce que c'était juste parfait. « Tu restes dans le canapé, je nous commande une pizza et on se fait une soirée sans plus de dangers d'accord ? » L'aspect qui faisait que je devais rester dans le canapé me plaisait moyennement parce que ça m'embêtait de la laisser tout faire alors qu'elle méritait de se poser et de ne rien faire, mais je savais que ça ne servait à rien de lui résister, de toute façon… « D'accord. »

Et c'est comme ça que j'avais passé une partie de ma Saint Valentin assis dans le canapé alors que ma toute récente copine gérait tout dans ma maison… Voilà… « Tu sais, t'es pas obligée de faire tout ça, je rangerai plus tard ! » Mais bien sûr, elle ne m'écoutait pas. Elle était vraiment la femme parfaite. Enfin voilà, sa façon de prendre les choses en mains… Oui, ça m'énervait un peu, parce que j'avais vraiment envie de la gérer cette Saint Valentin, qu'elle n'ait rien à faire et tout ça, mais c'était fichu. Et de la voir tout gérer dans la maison, je sais pas. Je me disais que si elle était capable de faire ça, comme ça, naturellement, c'était une preuve qu'entre nous deux ça pouvait vraiment marcher, et ça m'allait tellement bien. Je me perdais dans mes pensées, et en sortais en entendant la sonnerie de la porte d'entrée. Je m'étais levé, mais une fois encore, Laura m'avait devancé en allant chercher la pizza à la porte. Je me rasseyais dans le canapé alors qu'elle me rejoignait. « Voilà notre dîner est prêt. Je trouve qu'on s'est plutôt pas mal débrouiller non ? » dit-elle en s'asseyant en face de moi. Je souriais. « C'est parfait ! On a tout géré, sans le moindre pépin ! » Ou presque… Mais ça n'était pas moins parfait. Non, tout était vraiment parfait. Même la situation, je veux dire, se retrouver à manger une pizza alors que j'avais passé la journée à préparer des trucs. Ca montrait bien que ce qu'il y avait entre nous était absolument simple, et naturel. Elle me tendait une part de pizza et en prenait une à son tour. « Bon je peux dire que la Saint Valentin c'est pas pour nous, mais j'aime bien. » C'est sûr que là… Je ne savais même pas si on pouvait vraiment appeler ça une Saint Valentin tellement c'était… pas du tout ordinaire, mais j'aimais bien aussi. « Je suis vraiment désolé… En plus je t'ai fait faire des trucs alors que c'était censé être reposant pour toi vu que tu as travaillé et tout ça... » Je marquais un temps avant de continuer. « Je me rattraperai l'année prochaine ! » C'était un peu osé de ma part, mais oui, je m'avançais en disant que l'année prochaine, on serait encore ensemble et qu'à ce moment-là, je lui préparerai une Saint Valentin sans encombre, bien plus sympa que celle-ci. C'était peut être présomptueux de ma part, mais j'en avais en tout cas très envie. « Et pour être honnête, c'est ma toute première Saint-Valentin en fait » Je croquais un morceau de pizza avant de reporter mon attention sur elle. « C'est vrai ? » C'était un peu étonnant, parce que Laura était une jolie femme, et le genre de femme avec qui ça vaut le coup de passer Saint Valentin, selon moi en tout cas. Mais j'appréciais son honnêteté. « Genre tu n'as jamais été au restaurant, ou même tu n'es jamais sorti voir un film avec… Iain, c'est ça ? » Je m'arrêtais en réalisant qu'une fois encore, mes mots dépassaient ma pensée. « Enfin, non, excuse-moi, c'est un peu déplacé comme question. » Au fond, moi, ça ne me dérangeait pas de parler de mon ex-femme avec Laura, mais je savais que de son côté, c'était plus compliqué. Je n'avais jamais trop su les raisons de son divorce et tout ça, parce que je ne la connaissais pas à l'époque. Tout ce que je savais, c'était qu'elle et son ex-mari n'était pas vraiment en bon terme, si j'avais bien compris. Mais ce n'était sans doute pas la bonne soirée pour en parler, du moins, pour elle je pense. « Mais je suis content que tu passes ta première Saint Valentin avec moi alors. Et au fond, aussi catastrophique soit elle, ça reste ta meilleure Saint Valentin pour le moment du coup... » J'espérais quand même pouvoir lui offrir une meilleure Saint Valentin, ou au moins, de meilleurs rendez-vous que celui-ci, c'est vrai. Mais pour le moment, on devait faire avec. Je finissais ma part de pizza en levant les yeux vers elle. Je souriais. « Comment t'arrives à être aussi séduisante avec de la sauce tomate partout autour de la bouche ! » Je rigolais suite à ça. Apparemment, manger les pizzas à la main et complètement à l'arrache, c'était moyennement son truc, ce qui me faisait plutôt rire. Mais malgré la sauce tomate, elle restait terriblement irrésistible. « Bouge pas je vais chercher des serviettes. Tu veux boire quelque chose en passant ? Eau, jus d'orange, vin rouge, bière, autre chose ? » Je me levais du canapé en espérant que Laura ne me demande pas de m'asseoir parce que je ne pouvais pas marcher ou je ne sais quoi, parce qu'elle en avait déjà assez fait, et maintenant, c'était à son tour de rester assise sans rien faire. Je me dirigeais dans la cuisine. Pour moi, ça serait une bière. C'était pas forcément le plus classe, mais je savais que Laura ne serait pas dérangée par ça, et puis, c'est ce qui se mariait le mieux avec la pizza après tout. Je prenais aussi ce que Laura m'avait demandé, des serviettes en papier sous le bras, et je retournais dans le salon rejoindre Laura. Je posais les boissons sur la table, et tendais une serviette en papier à Laura, avant de poser les autres sur la table. « Tiens ! » Je me rasseyais dans le canapé, face à Laura. A mon tour, je prenais le couteau et découpai deux nouvelles parts de pizza, en tendais une à Laura et en prenais une pour moi. « Et au fait alors, tes filles ont réagi comment quand tu leurs as annoncé pour nous deux ? » On ne sait jamais, je me doutais, du moins j'espérais qu'elles n'avaient pas vraiment réagi de manière négative, mais bon...


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Laura Spencer
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MessageSujet: Re: valentine's disaster - laura ♥   valentine's disaster - laura ♥ EmptyMar 29 Mar - 15:57

Valentine's disaster










Si il y avait un concours de Saint-Valentin ratée, je pense qu'avec Garret on pouvait remporter le prix au la main, en fait je crois qu'on était même hors catégorie. Parce que quand même, j'étais arrivée en retard et sans cadeau. Ca c'était le moins grave en fait, après tout s'était enchaîné, comme si les Dieux avaient décidé de ne pas nous faciliter la vie. Garret avait réussi à brûler le repas. En soit, ça non plus ce n'était pas très grave, parce que le riz avait l'air d'être très bien et puis le vin était très bon et ça c'était quand même la base. Sauf qu'en voulant l'aider pour faire un repas ''plan B'' j'avais échappé la boîte d’œuf. Alors d'accord je voulais faire une omelette, mais pas à même le sol non plus. Sur le départ, il ne voulait pas que je nettoie mes bêtises, seulement je pouvais être très chiante et finalement j'avais gagné mouhahaha.
Malgré toutes ses catastrophes à la chaîne, on avait réussi à clarifier notre relation et ça c'était plutôt une très bonne chose. Enfin clarifier c'était un grand mot parce qu'en fait on était sur la même longueur d'onde, mais on voulait être sûr et puis c'était plutôt plaisant et très drôle de le voir aussi mal à l'aise avec tout ça. Il n'était pas homme à parler de ce qu'il ressentait et tout ça – comme la plupart des hommes – mais il voulait s'assurait qu'on avait la même vision de notre relation et voilà de mon point de vue ça voulait dire qu'il voulait que ça fonctionne entre nous et voilà ça le rendait encore plus irrésistible à mes yeux.
Tellement irrésistible que d'un coup la cuisine n'avait plus beaucoup d'intérêt à mes yeux, contrairement à lui. Je m'étais collé à lui pour l'embrasser langoureusement et j'en avais profité pour passer mes mains sous sa chemise. Tout présageait un moment des plus sympathiques entre nous et puis le drame. Cette fois rien avait brûlé. Non c'était juste mon genou qui avait fait une rencontre malencontreuse avec les parties intimes de Garret. Comme il fallait s'y attendre, cela ne lui avait pas fait beaucoup de bien et surtout cela l'avait stoppé dans tout élan romantique ou dans l'envie de me faire l'amour. Ceci dit, cela avait eu le même effet sur moi tellement je me sentais désolé de ce que je lui avais fait. J'étais un boulet et je ne savais plus où me mettre. Mais ma gêne passait bien après sa douleur et malgré ce qu'on pouvait penser je pouvais me montrer très douce et j'essayais de prendre soin de lui en l'installant dans le canapé et en lui ramenant un paquet de petit pois pour calmer la douleur. Je m'installai à côté de lui et me confondait en excuse tout en passant ma main dans ses cheveux. Ce geste avait pour but de le concentrer sur autre chose que la douleur et puis surtout j'aimais bien. Je ne savais pas si c'était pour me rassurer ou pas, mais il m'assurait que ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait. Mouais j'avais du mal à y croire quand même, mais soit c'était tout à fait possible.
Je commençais à me détendre après ce moment, peut être un trop au vu de la proposition que je venais de lui faire. Un bisou magique c'était mignon, mais là c'était surtout une proposition des plus tendancieuses et vraiment j'avais envie de me cacher là où s'était possible. J'étais en harmonie avec ma gêne quand je sentais les lèvres de Garret se posaient sur les miennes.

D'accord, très bien, tout ceci m'allait très bien. Je me lovait contre lui avant d'entendre une alarme. Dans ma tête il était clair que tout ceci était le signal d'une attaque martienne et que nos vies étaient foutues. Garret lui était beaucoup plus pragmatique et était directement parti à la cuisine pour sortir les gâteaux du four. Parce que c'était eux la cause de cette alarme. Je le rejoignait dans la cuisine en le regardant faire avant qu'il ne me prenne dans ses bras. Dans ses bras, la tête sur son torse je me sentais exactement à l'endroit où je devais être et le fait que notre Saint-Valentin soit un véritable désastre était à mille lieux de moi. J'étais avec lui et c'était tout ce qui comptait en fait et clairement comme lui je n'avais absolument pas envie de bouger d'ici et encore moins de ses bras et pourtant à un moment il le fallait surtout avec le bazar qu'on avait mis dans la cuisine. Je lui proposait de s'installer dans le canapé pendant que je m'occupai de commander une pizza – le repas le plus romantique du monde - « Ce qui est fait, n'est plus à faire. Puis comme ça ce soir et demain on sera tranquille avec le rangement » . Je préférais le faire pendant que j'avais encore du courage pour pouvoir après profiter pleinement de lui.
En plus, c'était comme si le livreur de pizza et moi on était complètement synchronisé parce qu'il sonnait pile au moment où j'avais terminé de ranger à peu près. Après l'avoir payé, je me dépêchais de retrouver Garret dans le salon avec notre repas et lui donner une part, en même temps que je me servais. Okay ce n'était peut-être pas ce qu'il avait prévu comme repas, mais la pizza était terriblement bonne quand même. « Mais non ne t'excuse pas, on crée des souvenirs et c'est drôle. Puis je t'assure je suis pas en porcelaine et je vais pas m'écrouler de fatigue. » D'accord j'avais bossé toute la journée à l'hôpital, mais après j'avais l'habitude d'enchaîner plusieurs gardes ou de remplacer des collègues juste après la mienne et donc non il n'avait pas à s'inquiéter, je ne vais pas m'endormir en deux secondes après avoir mangé. Mais il était adorable de s'inquiéter et du coup je lui avouais que c'était ma première Saint-Valentin. Est ce que j'en avais honte ? Non pas vraiment, mais à chaque fois cela semblait surprendre les gens. « Oui c'est Iain » peut-être que j'avais prononcé cette phrase avec plus de froideur que je ne l'aurai voulu, mais tout ce qui ce rapportant à Iain était compliqué. « Il a toujours pensé que c'était une fête bien trop commerciale et du coup il passait la soirée avec ses potes et moi avec mes copines. Dans le fond ça me dérangeait pas tant que ça à l'époque» Mais maintenant que j'y réfléchissait peut être que c'était une excuse facile pour lui à l'époque de me tromper sans que je ne me pose de questions. Je m'étais montré un peu trop naïve avec Iain. Je voyais en lui l'homme parfait alors qu'au final c'était un enfoiré de première. « Et non ce n'est pas déplacé du tout. » J'avoue que parlé de mon ex-mari un soir de Saint-Valentin ne faisais pas vraiment parti de mes plans, mais je n'allais pas me défiler non plus. « Un jour je te parlerai des raisons de notre divorce. Ou tu demandera à Evy et Jack » mon divorce était loin maintenant, mais j'en gardais toujours une note amère. Après Garret avait le droit de savoir, ça pourrait expliquer quelques unes de mes réactions dans le futur. Là où Garret était fort et génial, c'était qu'il avait senti que ça restait un sujet plus ou moins sensible pour moi et il avait tout simplement changé de conversation. Sérieusement pourquoi je n'étais pas tombé sur lui dès le début ? Aaaa oui parce que j'étais vieille et lui il était jeune haha. « Oui je pourrais faire une comparaison seulement l'année prochaine. Je pense qu'on pourra difficilement faire pire quand même. » peut être qu'on se projetait trop vite sur notre relation, ou peut être pas. Je préférais dans se sens, on moins on allait de l'avant et ça me semblait pas être si prématurée que ça. Le temps nous le dira, mais j'avais confiance.

J'étais même tellement en confiance qu'apparemment j'avais plus de sauce tomate sur la figure que je n'en avais mangé. Je l'avouais, manger avec les mains c'était ma faiblesse. Enfin non, pas ma faiblesse, mais oui j'avais beaucoup de mal. Après j'avais du mal à croire que j'étais aussi séduisante qu'il le disait. « Je sais pas si je suis séduisante, mais je me régale en tout cas » en même temps il ne fallait pas grand-chose pour me faire plaisir niveau bouffe. La pizza c'était génial. Je bénissais celui qui avait inventé la pizza. « Huum, je vais prendre la même chose que toi » alors qu'il passait devant moi pour chercher les serviettes et à boire, je penchais la tête pour mater ses fesses. Oui j'étais faible et oui il avait des fesses incroyables et puis j'avais le droit d'en profiter. Le plaisir des yeux aussi. Il était revenu rapidement armé de bières et surtout de serviette en m'en donnant une. Dire que j'en avais partout c'était un indice, mais je savais pas si j'avais réussi à tout enlever « C'est bon j'ai plus rien ? » techniquement il devrait dire non, mais on était jamais à l'abri de la tomate fourbe et sauvage, alors je préférais demander tout en buvant une gorgée de bière. L'oscar de la femme la plus classe ne me serait définitivement pas attribué, mais je m'en foutait. La bière c'était la vie aussi et puis techniquement ce n'était que de l'eau alors bon voilà quoi. Non je ne disais pas ça à mes patients, professionnalisme exige, mais à moi même je pouvais le dire sans soucis et surtout sans aucunes hontes. Je venais tout juste de mordre dans ma pizza quand il me demandait comme les filles avaient réagit au fait que lui et moi soyons ensemble. Okay alors chaque fois en son temps. J'étais fourbe et je faisais peut être un peu exprès de prendre mon temps pour mâcher mon morceau de pizza et de le faire passer avec de la bière, puis de m'essuyer la bouche et enfin lui répondre « Phoebe et Chloe m'ont fait des câlins en me disant que c'était une très bonne chose. Je crois que secrètement elles avaient peur que je finisse ma vie toute seule » mes filles étaient la mignonnitude incarnée de toute façon et puis j'avais l'avantage de ne pas devoir faire de présentation et tout ça, parce qu'elles connaissaient déjà Garret et qu'elles l'aimaient bien. « Zoe a pas vraiment réagit, du coup j'imagine que c'est sa façon de dire qu'elle approuve » Ma relation avec Zoe était comment dire….difficile, il y avait une porte cadenassée entre nous et on avait beaucoup de mal à communiquer. Malgré son retour à la maison, c'était toujours aussi difficile entre nous, mais je ne lâchait pas l'affaire, un jour j'arriverai à avoir avec Zoe la même relation que j'ai avec Chloe et Phoebe. « Je l'ai dit à ma mère aussi, mais elle m'a dit que tant que tu n'essayais pas de la tuer comme les membres de la famille Stark alors il n'y avait pas de soucis. Si tu veux mon avis, elle n'a pas tout compris à la situation et à la série, mais c'est qu'un détail ça. » que ma mère n'est plus toute sa tête n'était plus un mystère pour personne. Par moment ça donnait des situations très drôles, sauf quand elle se sauvait évidemment, mais sinon on arrivait à gérer avec les filles donc ça allait. Puis ce n'était pas la première fois qu'elle parlait de Game of thrones. Elle m'avait pris pour le loup de Jean Neige une fois alors c'était pour dire. « Est ce que cela te rassure ? » Maintenant que j'avais fini ma pizza, la chose la plus logique à faire, était tout simplement de m'installer contre Garret et en posant ma tête sur lui. « On peut officiellement dire que la soirée est une réussite. Ce n'est pas vraiment ce que t'avais prévu, mais on passe un bon moment quand même. Et promis la prochaine fois j'évite de te castrer » je m'en voulais encore pour cet épisode. Mais avec un peu de chance avant qu'on ne soit trop fatigué ça irait mieux et au pire il nous restais demain, tout était encore possible. « Tu travailles demain ? » C'était une question très con, mais c'était surtout pour savoir si on devait se lever tôt ou pas.






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